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Côte d'Ivoire : Journée internationale de la presse, l'ISMCI dénonce « les interpellations des journalistes, les auditions inutilement longues et aux fortes peines pécuniaires»
 

Côte d'Ivoire : Journée internationale de la presse, l'ISMCI dénonce « les interpellations des journalistes, les auditions inutilement longues et aux fortes peines pécuniaires»

 
 
 
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© Koaci.com - dimanche 03 mai 2020 - 15:40

Sam Wakouboué



A l’instar de tous les pays du monde entier, la Côte d'Ivoire célèbre, ce 03 mai, la journée internationale de la liberté de la presse.


En raison de la pandémie du COVID-19, cette célébration se fait sans rassemblements et sans marches. Cette journée permet aux journalistes de faire le bilan de l’exercice en couret tracer les sillons d’une meilleure collaboration avec les pouvoirs publics pour l’année prochaine.


Dans une déclaration, l'Intersyndicale du secteur des médias en Côte d'Ivoire (ISMCI) salue le classement réalisé en 2020, car il a fait un gain de 3 places dans le classement en passant de la 71ème place à 68ème.


Pour l'intersyndicale cette performance résulterait seulement de la mise en puissance de la société de télédiffusion qui permet le rayonnement des nouvelles chaines de télévision et de l’effectivité de la libéralisation de l’espace audiovisuelle avec la naissance de nouvelles chaines de télévision.


Le Porte-Parole, Sam Wakouboué a annoncé qu’avec l’avènement du Corona Virus le Gouvernement ivoirien a offert aux acteurs des médias, comme tous les acteurs des autres secteurs d’activités, du matériels de protection.


 

«Le Gouvernement a promis une somme deux cent millions (200 000 000) de francs CFA aux acteurs des médias pour leur permettre de souffler économiquement. A cela, il faut ajouter la prise en compte des entreprises de médias dans le soutien financier de 150 milliards de francs CFA de l’Etat aux Petites et Moyennes Entreprise (PME), » a révélé, Sam Wakouboué.


L’Intersyndicale du secteur des médias de Côte d’Ivoire, attachée à la défense des droits des travailleurs en Côte d’Ivoire, estime que ces efforts sont la face visible de l’Iceberg. Car les entraves à la liberté de la presse subsistent encore dans ce pays.


Il a pris pour exemple, la suspension de la subvention à l’impression de 800 millions de FCFA en 2019 puis l'a alloué à la société de messagerie Edipresse qui n’est d'ailleurs pas éligible aux soutiens du FSDP.


Selon l’interpellation des journalistes, en dépit de la loi N° 2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse qui réaffirme la suppression de la peine privative de liberté pour les journaliste quant aux délits de presse, le procureur de la République trouve un moyen pour contourner cette législation. 


«Il fait interpeller régulièrement les journalistes, les fait soumettre à de longs interrogatoires d’une journée par la gendarmerie avant leur déferrement devant son parquet. Après quoi, ils sont mis plus tard à la disposition d’un juge qui inflige à leurs entreprises de fortes amendes pécuniaires. Des amendes peines pécuniaires à caractère asphyxiant pour les entreprise: Les fortes peines pécuniaires infligées aux entreprises de presse par les juges sont de nature à les asphyxier économiquement, étant entendu que ces entreprises croulent déjà sous le poids des difficultés financières, » dénonce l'Intersyndicale.


 

«Les agressions des journalistes par des hommes politiques : des journalistes sont conspués, chassés ou parfois agressés physiquement sur des lieux manifestations organisées par des hommes politiques, estimant que le traitement de l’information par les médias de ces journalistes, n’est pas en leur faveur : Cas des journalistes de la RTI à Yopougon lors d’une manifestation du FPI tendance GOR). Chômage technique et/ou licenciement pour motif économique. Avec l’avènement du COVIS-19 des entreprises de presse ont mis une partie de leurs travailleurs au chômage technique. Mais plus grave, la quasi-totalité des entreprises opérant dans le secteur des médias menacent de prendre des mesures de licenciement pour motif économique, » mentionne le porte-parole de l'ISMCI dans cette déclaration.

Au regarde de ce qui précède et en vue de la pratique d’un journalisme sans crainte ni complaisance, conformément au thème de la journée internationale de la presse de cette année, l'Intersyndicale du secteur des médias en Côte d’Ivoire interpelle le Procureur de la République et le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale.


L'Intersyndicale rappelle au procureur de la République et au Commandant supérieur de la gendarmerie que l’objectif du séminaire organisé à Grand Bassam les 04, 05 et 6 juillet dernier par l’ISMCI est d’instaurer un dialogue permanent entre les hommes des médias, les forces de l’ordre et les magistrats.$


«Par conséquent, l’ISMCI les exhortent à mettre fin à l’interpellation des journalistes, aux auditions inutilement longues et aux fortes peines pécuniaires pour les entreprises et demande à l’Etat de mettre fin au financement sur les fonds du FSDP des entreprises non éligibles au soutien de cette structure, de rétablir la subvention à l’impression en faveur des entreprises de presse et des organisations

professionnelles pour leur meilleur fonctionnement, d'accorder à la Société de Télédiffusion des moyens conséquents pour son meilleur fonctionnement, de régler la question d’avancement de la RTI qui, depuis 2015 est pendante, de veiller à la sécurité des journalistes et des entreprises des médias pendant la période électorale à venir et d'accorder une prime spéciale aux journalistes qui sont sur le même front que les soldats et personnels de la santé, » déclare enfin, Sam Wakouboué

Wassimagnon


 
 
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