Cette histoire est à couper le souffle. Ils sont quatre (4) gendarmes qui se sont rendus coupables des faits qui n'honorent pas leur corporation.

Sans nul doute dans la mouvance des fêtes de fin d'année, ces hommes de la maréchaussée voulaient se faire des sous, en passant pas des voies détournées.

Les faits se déroulent à Elosso, village de la sous-préfecture de Gbolouville, dans le département de Tiassalé, la Région de l’Agnéby-Tiassa où quatre gendarmes de la Cellule anti-drogue de Divo ont pris en otage deux dames, une femme et sa sœur.

Ces hommes en arme sans raison valable se sont introduits dans la nuit du mercredi 29 décembre 2021 au domicile de ces dames, en l'absence de M. Alexis Yao, le mari de la maîtresse de la maison.

Au domicile de M. Alexis, pendant que deux gendarmes tiennent en respect les dames, les deux autres s'introduisent dans la maison et passent au peigne fin les différentes pièces.

Après avoir opéré, ces gendarmes embarquent les deux dames dans leur véhicule et s'en vont tout en emportant une somme de 450.000 FCFA, aux dires de dame Mireille Yao, la maîtresse de la maison.

Le mari de la dame de retour constate l'absence de son épouse et la sœur. Voulant en savoir davantage sur les motifs de cette prise d'otage et la fouille opérée à son domicile, les gendarmes lui expliquent qu’ils sont des policiers de la cellule anti-drogue de Divo tout en déclinant leur identité. Ils ajoutent qu'ils ont été missionnés par le Commandant de brigade de Divo. Trouvant curieuse l'attitude de ces gendarmes qui ont réclamé la somme de 200.000 FCFA pour libérer les deux dames, M. Alexis alerte le commandant de brigade de Tiassalé.

Le commandant de brigade de Tiassalé saisi, il ordonne une intervention et les quatre gendarmes ont été interpellés, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 décembre 2021, aux environs de 2 heures, sur l'axe Batera- Botindé, dans la sous-préfecture de Gbolouville.

Ces derniers, conduits à la brigade pour nécessité d'enquête payeront sans nul doute pour leur acte qui n'honore pas le corps de la gendarmerie.

Jean Chrésus, Abidjan