

Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam convoqué en justice dans le cadre d'un contentieux relatif à son inscription sur la liste électorale provisoire
La justice ivoirienne a convoqué Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, ce vendredi 18 avril 2025, dans le cadre d’un contentieux relatif à son inscription sur la liste électorale provisoire. La convocation, émise par le tribunal de première instance d’Abidjan, fait suite à une plainte déposée par un certain Bolou Gouali Eloi, remettant en cause la nationalité ivoirienne de l’ancien directeur général du Crédit Suisse.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte politique tendu, alors que Tidjane Thiam est pressenti pour être le candidat de son parti à l’élection présidentielle de 2025. Les requérants affirment qu’il aurait perdu sa nationalité ivoirienne en 1987 après avoir acquis la nationalité française, et ne l’aurait officiellement récupérée qu’en mars 2025 – soit après son inscription sur les listes électorales.
Ils s’appuient sur le Code de la nationalité ivoirienne et une jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui stipule qu’un Ivoirien perd automatiquement sa nationalité s’il en adopte une autre sans autorisation préalable.
Cependant, la Commission électorale indépendante (CEI) a rejeté jeudi 17 avril l’ensemble des recours déposés contre lui, estimant qu’aucune preuve tangible n’avait été apportée pour invalider son certificat de nationalité. « En l’état, rien ne permet de contester la régularité de son inscription », a déclaré l’institution, laissant ainsi la question entre les mains de la justice.
Cette convocation marque une nouvelle étape dans ce feuilleton judiciaire, qui pourrait avoir des répercussions majeures sur la course à la présidence. Tidjane Thiam, revenu en Côte d’Ivoire en 2023 après une longue carrière internationale, se retrouve ainsi au cœur d’une bataille légale dont l’issue pourrait influer sur son éligibilité.


La justice avait déjà suspendu temporairement la délivrance d’un certificat de nationalité à son encontre, exigeant un examen approfondi du dossier avant toute décision définitive. Le tribunal d’Abidjan devra désormais trancher cette épineuse question, sous le regard attentif de la classe politique et de l’opinion publique.
Entre procédures judiciaires et enjeux électoraux, cette affaire relance le débat sur les conditions d’éligibilité et la rigueur des contrôles dans le processus démocratique ivoirien.
Jean Chresus, Abidjan

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C'est qu'il y aura des centaines de milliers d'ivoiriens vivant á l'étranger surtout en Europe et en Amerique , qui vont voir leur noms rayiés de la liste électorale. La plupart ont la double nationalité. Meme certains de nos personnalités politiques et autres ont un autre passeport sous leur veste et boubou.. Moi-meme "Srikah" j'ai la DOUBLE nationalité avec ma large famille, et pourtant nos noms se trouvent sur la liste électorale depuis des dizaines années. BIZARRE, vraiment Bizarre la RCI.....!


Dans tout cela, qu'est-ce que la justice, les hommes de droit Ivoiriens et l'opinion politique disent au sujet de notre " pharaon-actuel" qui aurait utilisé une autre nationalité pour aller étudier pour la 1ere fois chez Donald Trump ???>>. Des indices ont prouvé la véracité de ce fait et personne ne leve le petit doigt. N'a-t-il pas lui aussi en cachette la nationalité de Macron ?? C'est un cas qui parait TRES TRS sérieux qui a besoin d'une investigation.


Lui la depuis on dirait qu'il a fuit en France, il ne revient plus

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