Dakar (Ph KOACI)

Le Sénégal a confirmé hier son premier cas de coronavirus. Quelques heures après cette confirmation, le Président Macky Sall a tenu à rassurer ses compatriotes alors qu’une large campagne de sensibilisation a débuté dans le pays pour rassurer les Sénégalais déjà inquiet de la cette maladie, comme constaté par KOACI.

La maladie du coronavirus ne devrait pas être une raison pour les Sénégalais de tomber dans la psychose. Le Président Macky Sall a lancé un appel à l’ensemble des Sénégalais pour accroitre la vigilance et l’alerte au sein de notre société.

"Aujourd’hui, le Sénégal est prêt à faire face à cette situation. Les moyens ne manqueront pas, nous mobiliserons tous les moyens qu’il faut. Il ne faut pas se faire de souci.", a fait savoir Macky Sall.

Le président Macky Sall a aussi lancé un message aux Sénégalais de la Diaspora. Un message pour les inviter à réduire leurs déplacements. Il a relevé que le maître mot sera vigilance, alerte et efficacité. Un triptyque qui, selon lui, devra  être combiné avec efficacité et célérité.

Selon le président Macky Sall, la réponse ne pourra pas être que médicale, mais elle est aussi sociale. Il a aussi relevé la nécessité pour les Sénégalais, dans leur intégralité de s'y mettre pour que les déplacements inutiles et les rassemblements qui ne sont pas nécessaires soient réduits. 

Ce message du président sénégalais intervient alors que ses compatriotes commencent à manifester leur inquiétude à propos de cette maladie.

Dans les pharmacies, on évoque déjà une rupture des gels hydro-alcooliques ou encore des masques de protection.

D’un autre côté, les autorités sanitaires du pays ont déclenché une campagne de sensibilisation de la population pour éviter une propagation du Covid-19 à travers le pays.

Le Chef du Service des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire de Fann a tenu à calmer le jeu alors que l’inquiétude commence véritablement à envahir les Sénégalais.

Le Pr Seydi dira qu’on peut dire que la personne qui souffre de coronavirus est telle une personne enrhumée. « Parce que dans 55% des cas le sujet n’a pas de chaleur corporelle. Mais si le malade a une fièvre, on peut dire que son mal est proche de la grippe. Donc c’est une maladie qui est plus ou moins proche de la grippe », a noté le spécialiste pour rassurer les populations face à cette épidémie qui mobilise le monde aujourd’hui.

Celui-ci a d’ailleurs rassuré avoir géré, dans son service des cas de maladie plus dangereuse que le coronavirus. Ce, sans que cela n’engendre le moindre bruit. Il s’agit selon lui, de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une maladie courante provoquée par un virus transmis par les tiques.

Sidy Djimby Ndao , Dakar

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