Mabri recevant l'organisation des artistes Dan en sa résidence en mai dernier

Difficile pour des observateurs de comprendre la ligne politique de l’ex ministre Albert Mabri Toikeusse. Malgré qu’il affirme toujours appartenir au RHDP dont-il est d’ailleurs membre du Conseil Politique, il continue d’être le président de l’UDPCI.

La preuve, il a procédé ce jeudi à un énième réaménagement au sein de son parti. Mabri a nommé de nouveaux secrétaires régionaux, écartant du coup ceux qui avaient affiché dès le départ, leur soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly à la présidentielle d’octobre prochain pour le compte du parti au pouvoir.

De nouveaux secrétaires généraux ont été nommés dans 35 régions du pays. Des décisions de Mabri qui ne sont pas partagées par des cadres de l’UDPCI dont, Marcel Youpeh, 2e vice-président du conseil régional du Cavally et ancien patron du Rhdp en France qui l’a relevé à un confrère.

 « Nous avons tous été élus sous la bannière de ce parti grâce auquel notre région se développe. Je suis Rhdp et j’ai confiance en mon parti. Je ne suis plus militant de l’UDPCI », a martelé celui dont le jeu politique pourrait avoir agacé le Président Alassane Ouattara.

Albert Mabri Toikeusse, pris dans une affaire d'une dette de plus d'un milliard de Fcfa avec le Député Evariste Méambly, est désormais seul contre tous dans son aventure à vouloir être à la fois au RHDP et président de l’UDPCI, même si il continue de clamer que son parti n’a jamais été dissout conformément à la législation portant sur création et dissolution des mouvements politiques.

Donatien Kautcha, Abidjan