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Côte d'Ivoire :   Le RHDP à propos de la sortie du PDCI et du PPA-CI : « Ils veulent se servir de ce Dialogue politique pour s'assurer une immunité juridictionnelle et une impunité »
 

Côte d'Ivoire : Le RHDP à propos de la sortie du PDCI et du PPA-CI : « Ils veulent se servir de ce Dialogue politique pour s'assurer une immunité juridictionnelle et une impunité »

 
 
 
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 Il y a 2 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 06 janvier 2022 - 18:16

Adjoumani et Bictogo ce jeudi à Abidjan




24 heures après la publication de la déclaration conjointe du PDCI-RDA et du PPA-CI dans laquelle les deux formations politiques de l'opposition s'insurgent contre la récente conférence de presse du Procureur de la République du 27 décembre 2021, le RHDP a réagi aujourd'hui.


Selon le RHDP les deux formations ont livré à travers leur déclaration un procès d'intention à la fois désobligeant et outrageant à l'égard du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, qu'ils accusent de manœuvrer pour torpiller le Dialogue politique qu'il a pourtant initié, pour consolider la paix et la réconciliation nationale.


Par ailleurs, la Coalition au pouvoir affirme que ces deux partis estiment que le sujet du dialogue politique n'a pas occupé une place importante dans le discours à la nation de SEM le Président de la République et en déduisent, par conséquent, qu'il n'en fait pas une priorité.


Dans une déclaration, le RHDP marque sa surprise face « aux accusations d'une légèreté déconcertante et aux analyses erronées contenues dans cette déclaration » et tient à faire observer que le dialogue politique engagé par le Président de la République et conduit par les Premiers Ministres successifs, à commencer par feu Amadou GON COULIBALY, poursuivi par Feu Hamed BAKAYOKO, est à sa cinquième (5ème) phase avec le Premier Ministre Patrick ACHI.

Le porte-parole principal, Kobenan Kouassi Adjoumani, soutient que le RHDP se réjouit des avancées notables enregistrées et des convergences de vue lors des précédentes phases du dialogue politique et rappelle les acquis et les décisions qui en ont résulté notamment, le dégel des avoirs, la libération des prisonniers, le retour des exilés, l'amnistie, l'indemnisation des victimes des crises successives, la recomposition de la CEI, la révision du code électoral, la réinsertion des ex-exilés dans l'administration, les rencontres de haut niveau entre les Présidents Alassane OUATTARA et Henri Konan BEDIE ; Alassane OUATTARA et Laurent GBAGBO ; Alassane OUATTARA et Affi N'GUESSAN, l'organisation d'élections législatives avec la participation historique de tous les partis au scrutin législatif du 6 mars 2021, et ce, pour la première fois depuis 20 ans.


Le RHDP fait observer que ces quatre phases du dialogue politique ont favorisé le retour de la confiance entre les principaux acteurs de la classe politique, entre les acteurs de la société civile, ainsi qu'entre ces derniers et le Gouvernement. Et elles ont permis de renouer le fil de la fraternité et de favoriser la cohésion sociale. Pour la Coalition au pouvoir, la cinquième phase devrait contribuer à consolider ces acquis.


Kobenan Kouassi Adjoumani rappelle que la recherche de la vérité sur les faits qui se sont produits en Côte d'Ivoire au cours de la période ciblée par les enquêtes n'est pas inconciliable avec la réconciliation, encore moins le dialogue politique.


 

Selon lui, ces faits sont d'une gravité telle qu'il importe de savoir ce qui s'est réellement passé et surtout de connaître le degré de participation des personnes incriminées. Cela nous semble capital et même préalable à la réconciliation véritable que les Ivoiriens appellent de tous leurs vœux.


«La Justice ivoirienne est donc dans son rôle ; le Procureur de la République est dans le champ de ses prérogatives lorsqu'il informe l'opinion publique des suites judiciaires d'une procédure qui, en réalité, n'a pas commencé le 27 décembre 2021, mais ne fait que se poursuivre », a-t-il martelé.


Le RHDP note que la suspicion fondée sur la coïncidence entre la date de la conférence de presse du Procureur de la République et la date butoir de dépôt des propositions, relève du procès d'intention, sinon de la paranoïa politique. Il est du reste de notoriété que les enquêtes visant à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors des élections présidentielles du 30 octobre 2020 étaient déjà en cours, bien longtemps, avant la reprise du dialogue politique.


Le porte-parole principal tient à relever que le dialogue politique ne saurait être une entrave au fonctionnement normal de la justice, car, ce que le PDCI-RDA et le PPA-CI qualifient de « graves accusations assorties de menaces de poursuites judiciaires, contre des dirigeants des partis de l'opposition », s'inscrit dans le cadre de procédures régulièrement engagées par les autorités judiciaires compétentes. Les décisions prises à l'issue de ces procédures s'imposent à tous, et ne peuvent participer à juste titre que de l'indépendance des pouvoirs.


Le RHDP se dit outré que le PDCI-RDA et le PPA-CI exigent l'impunité pour les auteurs de ces violences meurtrières, sans exprimer la moindre repentance, ni un minimum de respect pour la mémoire et la douleur des victimes de ces douloureux événements et de leurs familles.


Il exige que justice soit rendue aux victimes conformément aux textes en vigueur et que les décisions qui seront prises à l'issue de ces procédures en cours s'imposeront à tous, sans préjuger qu'elles puissent faire l'objet, ultérieurement, de compromis à l'occasion d'un dialogue politique.


Selon l'élu du Zanzan, le RHDP constate que le PDCI-RDA et le PPA-CI veulent se servir de ce Dialogue politique pour s'assurer une immunité juridictionnelle et une impunité, sans toutefois reconnaître leurs forfaits. Au demeurant, le dialogue politique n'est à cet égard aucunement constitutif d'une occasion d'exonérer a priori des hommes politiques des actes justiciables qui leur sont opposés.


 

Le RHDP prend à témoin, l'opinion publique nationale et internationale sur le manque de sérieux et de sincérité du PDCI RDA et du PPA CI, relativement au dialogue politique et dénonce avec force les insinuations malveillantes et les dérives d'une coalition funeste qui manœuvre inlassablement contre la vérité et l'œuvre de justice.


Il rappelle que la justice n'est pas l'antithèse de la paix et du dialogue, que la poursuite du processus judiciaire doit se faire parallèlement au Dialogue politique en cours


Le RHDP confirme que le dialogue et la consolidation de la paix restent des priorités pour le Président de la République qui ne ménage aucun effort pour l'heureux aboutissement du processus et réitère ses vives félicitations et ses remerciements au Président de la République pour l'initiative du dialogue politique, et l'encourage à demeurer serein devant les provocations et à maintenir le cap sur les objectifs visés à travers son programme de Gouvernement qui se résume au bien-être de la population. 



Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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couly
Est ce le temps des polémiques inutiles ou bien Adjoumani et Bictogo s'embêtent à ce point ?
 
 il y a 2 ans     
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Charyakou
On sent que le pays sera mouvementé dans les jours à venir. Sacrés sorciers ! Vivement le réveil du Phoenix!
 
 il y a 2 ans     
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Joperfal
Quel crédit peut-on accorder à une enquête conduite à bout de bras par les escorteurs du gbaka à la machette, pilotée par un procureur RHDP aux ordres dans un conteste de viole de la constitution pour un 3ème mandat sans tenir compte des conséquences ?
 
 il y a 2 ans     
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Levrai
Djoudjou, donc toi tu es aux aguets pour riposter à chaque fois que Papounet doit intervenir, a croire qu'on t'a uniquement recruté pour ça.
 
 il y a 2 ans     
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@Marius
En 2010, pour le rdr et sa rébellion sanglante, gbagbo était coupable des 3000 morts parce qu'il avait refusé de quitter le pouvoir. On sait tous ce que la CPI en a pensé ! En 2020, Dramane Ouattara force un 3e mandat, 85 morts et c'est l'opposition qui est encore coupable. En gros, Dramane Ouattara et ses Ado moutons dont ces deux clowns du rdr, ne sont jamais responsables de rien dans ce pays. Qu'elle soit au pouvoir ou non, c'est l'opposition qui est toujours et encore responsable des crimes de sang et/ou crimes de guerre. Mais, quand est ce que ces ado moutons et leur sanguinaire de sindou vont ils assumer qu'ils sont aussi coupables chaque fois que le sang des ivoiriens coule à cause de leur soif effrénée du pouvoir ?! Bande de tocards
 
 il y a 2 ans     
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