Des portefaix à Aflao (ph)



L’attente pour la réouverture de la frontière togolaise fait perdurer l’espoir des portefaix au Ghana et au Togo pour renouer avec leurs activités quotidiennes transfrontalières.

Suite à la réouverture le 28 mars dernier des frontières ghanéennes dont celle d’Aflao, une ville jumelle de Lomé, la capitale togolaise, des portefaix, coté ghanéen, sont dans l’expectative que les autorités togolaises rouvrent leur frontière afin de leur permettre de survivre.

Depuis le début avril et les jours qui ont suivi, les matins de bonne heure, ils sont plusieurs dizaines de portefaix à se diriger vers la frontière d’Aflao munis de paniers, cuvettes et parfois les mains nues avec l’espoir de trouver leur gagne-pain mais peine perdue. La frontière togolaise reste fermée.

Devant ce constat, ces portefaix formulent la prière pour que les autorités togolaises rouvrent leur frontière de sorte à permettre une libre circulation des personnes et des biens dans les deux pays, une situation qui leur donnera du travail à faire.

Notons que malgré la fermeture de la frontière, les élèves qui se rendent à l'école à Lomé et à Aflao, des deux côtés de la frontière, et les populations frontalières qui sont entièrement vaccinés contre le Covid-19 sont les seuls autorisés à traverser librement la frontière.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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