Abdoulaye Méité à Séguéla (Ph KOACI) 

Le candidat indépendant aux élections Régionales dans le Worodougou, Docteur Abdoulaye Méité a débuté sa campagne au stade Losséni Soumahoro de Séguéla.

Le candidat indépendant face au Ministre Bouaké Fofana du RHDP a dénoncé le déficit d'infrastructures sanitaires et scolaires dans la région. Mais il a dénoncé le fait que le stade Losséni Soumahoro lui avait été fermé jusqu'à la dernière minute, pour empêcher la grande mobilisation qui, finalement, s'est tenue. 

« On les a obligés à sortir d'une chambre-salon pour faire le meeting. Ils ont dit qu'ils vont nous faire courir, mais c'est moi qui les faire courir", a-t-il déclaré. Avant d'asséner :

« L’école dans le Worodougou va mal. Sur 31 régions en Côte, nous sommes 30 e. Il y a plus de 260 écoles construites en paille dans la région. Il n'y a pas d'eau, de cantines et d'électricité dans 70% des écoles de la région. Il n'y a pas d'eau potable à l'hôpital général de Kani. C'est pourquoi d'ici lundi (28 août), j'enverrai un camion pour faire un forage pour que le village ait de l'eau. Je vais donner de l'eau au propriétaire de l'eau en Côte d'Ivoire (son adversaire Bouaké Fofana est le ministre de l'Hydraulique, de l'assainissement et de la salubrité, Ndlr). Il n'y a pas d'échographe à l'hôpital général de Kani. Nos mamans attendent un mois pour faire une échographie. On va donner » a-t-il annoncé. 

Il s'est prononcé sur sa démission de son poste de directeur Coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées. 

« Ils ont cru nous mettre la pression, effrayer nos parents. Je dis, la jeunesse du Worodougou me donnera un emploi. L'or et l'argent appartiennent à Dieu. Pendant que nous nous battons pour donner de l'emploi aux jeunes et aux femmes, eux ils se battent pour nous arracher nos emplois. Ils sont dans la posture du challenger, c'est nous les leaders du Worodougou. Le 2 septembre, ils vont lire l'heure. Le Worodougou n'est pas un royaume. Ce qu'ils n'ont pas fait en 10 ans, ils ne peuvent pas le faire en deux semaines. Quand on a eu la route pendant 10 ans et que le Worodougou est dans la poussière, c'est qu'on est incapable... Les gens, ça tremble. Ils ont la maladie d'Aïcha trembler », a martelé Dr Abdoulaye Méité, a indiqué qu'il s'appuie sur quatre piliers dont trois liés directement au développement, à savoir l'environnement, le social et l'économique, le tout supporté par « la bonne gouvernance des hommes" et des ressources. »

Donatien Kautcha, Abidjan