Un Américain et le fils de Malanga

Les services de renseignements détiennent en ce moment trente-huit personnes dont des Américains et un Britannique impliqué dans la tentative de coup d'Etat dimanche à Kinshasa.

Trente-huit personnes interpellés lors de la tentative de putsch raté sont actuellement aux mains des renseignements militaires pour être entendues.

Le cerveau de l'attaque, Christian Malanga, 41 ans, leader du Parti congolais uni basé aux États-Unis, a été tué tandis que son fils et le bras droit de Malanga, l'Américain Zalman-Polun ainsi qu'un britannique ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de forcer l'entrée au Palais de la Nation, la résidence officielle du président Tshisekedi. .

Plus de 38 personnes ont été interpellées .

Selon un porte-parole des FARDC, les assaillants auraient envisagé, tenté d’attaquer l'hôtel Pullman, dans le quartier de la Gombe, où le président Tshisekedi était annoncé, avant d’investir le Palais de la Nation en brandissant le drapeau du Zaïre. 

Avant leur forfait, une vidéo relayée sur les réseaux sociaux Christian Malanga entouré d'hommes en treillis se targue d’avoir investi le lieu du pouvoir.

 « Mes frères et sœurs, nous sommes venus ici pour voir un changement, mes frères et sœurs, il est venu le temps de se lever », déclare le leader des putschistes en anglais, entouré d’une trentaine d’hommes au milieu desquels deux Occidentaux.

Selon les informations, ils prévoyaient de s'attaquer dans un premier temps aux domiciles de la nouvelle première ministre, Judith Suminwa, et du ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba sans ayant pu l'identifier.

 C'est alors qu'ils ont attaqué la résidence du vice Premier ministre Vital Kamerhe , qui était présent avec sa famille.

Selon un proche, lui et ses proches n'ont pas été touchés, mais deux policiers qui assuraient leur protection ont été tués.

La situation serait désormais sous contrôle.