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Côte d'Ivoire: Industrie culturelle et créative, la France accorde un financement de 11,3 milliards de FCFA à l'Etat, dont 70% dédiés à la réhabilitation du Centre Jacques Aka de Bouaké
 

Côte d'Ivoire: Industrie culturelle et créative, la France accorde un financement de 11,3 milliards de FCFA à l'Etat, dont 70% dédiés à la réhabilitation du Centre Jacques Aka de Bouaké

 
 
 
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© Koaci.com - jeudi 12 septembre 2024 - 09:14

L'ambassadeur de France Belliard et le Ministre Adama Coulibaly mercredi à Abidjan



La France accompagne l'Etat ivoirien dans sa stratégie de transformation et de renforcement des Industries Culturelles et Créatives (ICC) avec un financement conséquent d'un montant de 11,3 milliards de FCFA.


Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, Jean-Christophe Belliard, Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire et Adrien Haye, Directeur de l'Agence française de développement (AFD) en Côte d'Ivoire ont signé, mercredi 11 septembre une convention de financement de l'AFD relative au projet Cultures Côte d'Ivoire, en présence de Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie et du ministre des Transports Amadou Koné, maire de Bouaké.


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Les ICC constituent depuis plusieurs années une priorité politique de la coopération entre la France et la Côte d'Ivoire. Elles représentent un secteur économique et d'emploi à fort potentiel en Côte d'Ivoire et vecteur d'émergence, de développement, d'attractivité économique et d'emploi des jeunes. A ce titre, le prochain évènement économique de référence entre l'Afrique et la France «Ambition Africa 2024» à Paris en novembre 2024, consacrera pour la première fois un temps réservé aux ICC.


Le projet Cultures Côte d'Ivoire d'un montant d'environ 11,3 milliards de FCFA, a été financé sur les ressources du 3ème Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), qui contribue à accélérer la croissance des Industries Culturelles et Créatives (ICC) ivoiriennes en termes d'offre culturelle, d'opportunité économiques et d'emplois.


La signature de cette conventions vise 3 objectifs., il s'agit de l'amélioration de l'accès de la population de Bouaké et de sa région à la culture, via la modernisation du Centre Culturel Jacques Aka (CCJA) et le renforcement de sa gestion/programmation, d'appuyer le développement économique des ICC, en soutenant la structuration et la professionnalisation (formations professionnelles, incubation pour les entrepreneurs) des filières du cinéma et de l'audiovisuel, de la musique, de la mode et du design. Enfin, il s'agit de promouvoir l'inclusion et l'autonomisation des femmes dans les ICC en Côte d'Ivoire, à travers l'entreprenariat, la prise en compte effective de l'égalité femme-homme dans les instances de gouvernance du projet et la réduction des violences basées sur le genre.


 

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A l'issue de cette signature, Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget a rappelé que le «Centre Culturel Jacques Aka, a tant compté dans le paysage culturel de la Côte d’Ivoire en général et de la ville de Bouaké en particulier, a été le témoin de nombreuses histoires, de rencontres inoubliables, et a joué un rôle clé dans l’épanouissement de la créativité et de l’esprit culturel. Malheureusement, le centre a connu des années sombres marquées par la crise qu’a connu le pays. 


«Mais aujourd'hui, grâce à la coopération ivoiro-française et à la détermination de chacun d'entre nous, nous amorçons un nouveau chapitre. Nous avons la responsabilité de transmettre à nos générations futures, un héritage culturel riche et diversifié. La réhabilitation de ce centre ne se limite pas à des murs ; elle représente notre volonté collective de promouvoir la culture sous toutes ses formes, de favoriser la créativité et d’encourager le dialogue entre les différentes générations des diverses cultures qui composent notre société », a-t-il précisé.


Selon lui, la signature de cette convention constitue une avancée considérable pour le Gouvernement ivoirien d’atteindre les objectifs du PND 2021-2025. C’est donc à juste titre qu’il a apprécie la contribution de l’AFD pour la réalisation dudit projet.


A l'occasion de cette cérémonie de signature d’accords de financement, il a, à nouveau salué l’excellente qualité des relations de coopération qui ont toujours existé entre la France et la Côte d’Ivoire.


«En effet, la vitalité de la coopération ivoiro-française n’est plus à démontrer et se mesure dans plusieurs domaines d’activités couverts par le vaste champ d’intervention du C2D d’un montant global de 1902,25 milliards de FCFA, désormais complété par des prêts souverains d’un volume global de 1155 milliards de FCFA. Ces appuis importants confirment la volonté, sans cesse renouvelée, du Gouvernement Français à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses objectifs de développement économique et social », a expliqué, Adama Coulibaly.


Le ministre des Finances et du Budget a enfin assuré la partie française que le Gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour une utilisation transparente et efficace des ressources mises à sa disposition, en vue de maintenir la confiance et satisfaire les attentes des projets et programmes financés.


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Jean Christophe Belliard, Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, a soutenu que le montant du financement reflète les ambitions des autorités ivoiriennes à soutenir l'industrie culturelle.


La signature de cette convention est l'aboutissement d’un travail de plus d'un an et demi. C'est pourquoi, le diplomate français estime que c'est une étape importante pour accompagner la croissance des industries culturelles.


Dans le 3ème C2D, la culture a été prise en compte. Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la francophonie a annoncé que 70 % du financement contribuera à la transformation du Centre culturel Jacques Aka de Bouaké.


Au nom des populations de Bouaké, le maire, Amadou Koné, par ailleurs ministre des Transports, a exprimé sa gratitude au C2D et a avoué que ce sont 40 milliards de FCFA que la France a octroyés à la commune pour la réalisation de plusieurs infrastructures.


Il a promis enfin, à la France de faire un suivi rapproché du projet du Centre culturel Jacques Aka, afin que les délais de réhabilitation soient respectés.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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