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Côte d'Ivoire-USA : « Sextorsion » et « Blanchiment d'argent », plusieurs ivoiriens de la Diaspora  dans le viseur de la Justice Américaine
 

Côte d'Ivoire-USA : « Sextorsion » et « Blanchiment d'argent », plusieurs ivoiriens de la Diaspora dans le viseur de la Justice Américaine

 
 
 
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 Il y a 2 mois
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mercredi 05 février 2025 - 12:04

Mohamed Diarra (33 ans), Hadja Koné (28 ans), Sidi Diakité (30 ans), Almamy Diaby (22ans), Abdul Aziz Sangaré (26 ans), Abdoul Aziz Traoré (31 ans) qui vivent aux Etats-Unis et Siaka Ouattara (22ans) qui réside à Abidjan en Côte d’Ivoire, et d’autres Co-conspirateurs sont tous dans le viseur de la Justice Américaine.


Ils sont accusés par le Département de la Justice des Etats-Unis, d’avoir mis en place un système international de « sextorsion » et de blanchiment d’argent motivé par des raisons financières, dans lequel les conspirateurs se sont livrés à du cyberharcèlement, des menaces interétatiques, de l’extorsion, du blanchiment d’argent et de la fraude électronique.


Dans le cadre de ce stratagème, Koné, Ouattara, Diakité, Diaby, Sangaré, Traoré et d’autres ont tenté d’extorquer environ 6,9 millions de dollars soit environ 4, 426 milliards de FCFA, à des milliers de victimes potentielles et auraient réussi à extorquer environ 1,9 million de dollars, soit 1,264 milliard de FCFA à ces victimes, en utilisant uniquement des comptes CashApp et ApplePay.


Selon la Justice américaine, il se sont fait passer pour de jeunes femmes séduisantes en ligne et ont entamé des communications avec des milliers de victimes potentielles, principalement de jeunes hommes et des mineurs originaires des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni. 


Ils auraient proposé de fournir aux victimes des photographies sexuelles, des enregistrements vidéo ou des sessions de « webcam » ou de « chat vidéo en direct » de ce qu’ils ont faussement dépeint comme une jeune femme séduisante, alors qu’en fait, c’étaient eux qui exploitaient les comptes. 


À l’insu des victimes, pendant les conversations par webcam et vidéo en direct, Ouattara et d’autres ont enregistré subrepticement les victimes alors qu’elles exposaient leurs organes génitaux ou se livraient à des activités sexuelles.


 Ils ont envoyé aux victimes des copies d’images sexuelles obtenues frauduleusement et ont menacé de distribuer les images sexuelles des victimes à leurs amis, membres de leur famille, à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs collègues et de publier largement les images sexuelles des victimes en ligne, à moins que les victimes ne transfèrent des fonds à des destinataires désignés. 


 

Ils auraient également exploité des infrastructures pour transférer les fonds obtenus illégalement des victimes à leur complice Siaka Ouattara et à d’autres personnes résident en Côte d’Ivoire et ailleurs à l’étranger.


Selon la justice américaine, dans le cadre de cette affaire, Siaka Ouattara, a été arrêté en février 2024 à Abidjan par les autorités ivoiriennes.


Koné, Ouattara, Diakité, Diaby, Sangaré et Traoré sont chacun accusés de complot en vue de commettre du cyberharcèlement et d’envoyer des menaces interétatiques, de complot en vue de se livrer à du blanchiment d’argent, de blanchiment d’argent et de fraude électronique. 


L’affaire est actuellement en instance devant la Chambre Criminelle aux Etats-Unis. Ladite affaire est attribuée à la Cour de district des États-Unis pour le district du Delaware, United States Courthouse, 844 North King Street, Wilmington, DE 19895 devant le juge Gregory Bryan Williams, souligne-t-on.


S’ils sont reconnus coupables, les accusés risquent chacun une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation de complot et de blanchiment d’argent, et une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation de fraude électronique, assure la justice américaine.


C’est également le cas pour le nommé Mohamed Diarra, 33 ans, poursuivis par la justice américaine pour les mêmes faits. 

L’ivoirien résident aux Etats-Unis est accusé d’avoir participé à un système international de sextorsion et de blanchiment d’argent motivé par des raisons financières. 


Selon la Justice, Diarra a plaidé coupable à un chef d’accusation de complot en vue de se livrer à du blanchiment d’argent. 

Il encourt une peine maximale de 20 ans d’emprisonnement. Une audience de détermination de la peine sera fixée à une date ultérieure, lorsqu’un juge d’un tribunal de district fédéral déterminera une peine après avoir pris en compte les lignes directrices américaines sur la détermination de la peine et d’autres facteurs statutaires.


 

Le sous-procureur général adjoint principal Brent S. Wible, chef de la division pénale du ministère de la Justice ; le procureur américain David C. Weiss pour le district du Delaware ; et le directeur adjoint Chad Yarbrough de la division des enquêtes criminelles du FBI ont fait l’annonce, informe-t-on.


Le FBI enquête sur l’affaire, avec l’aide du Bureau des affaires internationales du ministère de la Justice et du gouvernement de la Côte d’Ivoire, fait savoir le Département de Justice des Etats-Unis.


Affaire à suivre…


Donatien Kautcha, Abidjan 



 
 
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couly
Ah ce sont eux les associés de Thiam là dans son affaire de fonds d'investissement aux USA ?
 
 il y a 2 mois     
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