

Côte d'Ivoire : Le procureur Braman Koné sans détour : « Mon parquet est prêt à apporter la réponse judiciaire appropriée à toute action subversive »
Braman Koné Oumar ce jeudi à Abidjan
Vingt-quatre heures après le verdict du tribunal de première instance d’Abidjan concernant le procès de l’attaque du deuxième bataillon projetable d’Abobo, qui a conduit à la condamnation de Damana Pickass et Ikpo Lagui à dix ans de prison ferme, ainsi que celle de Justin Koua pour trouble à l’ordre public, le procureur de la République, Braman Koné Oumar, a tenu une conférence de presse ce jeudi 13 février au parquet.
Au cours de cette rencontre, le procureur a détaillé les éléments du procès et a mis en lumière l’implication de Damana Adia Pickass dans l’attaque survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021.
Selon lui, Pickass a joué un rôle de financier depuis le Ghana, où il était en exil, avec le soutien présumé de Justin Koné Katinan, Léon Monet et le révérend Yayé Dion Robert, qui l’auraient approvisionné en fonds.
“ Damana Pickass a donné son accord pour l’attaque du deuxième bataillon projetable d’Abobo dans le but de s’approvisionner en armes. Il a rassuré la prophétesse Gninimplou, basée au Libéria, que le projet d’attaque était soutenu par les responsables du parti (le FPI à l’époque).
En conséquence, cette dernière a procédé au recrutement de combattants libériens, à la fourniture des armes et à leur préparation mystique. Avant l’attaque, il a hébergé Egny Jean-Claude, un des coaccusés, à son domicile au Ghana”, a expliqué le procureur pour justifier les charges d’atteinte à la sûreté de l’État, de détention illégale d’armes, de participation à une activité criminelle et de terrorisme qui pèsent sur lui.
Le procureur a également abordé le cas d’Ikpo Lagui, le deuxième principal accusé.
“Il était présent lors des différentes réunions visant à déstabiliser le régime en place, en sa qualité de président de la jeunesse du FPI de Yopougon. Il faisait partie de ceux qui avaient défini les bases de la collaboration entre les groupes subversifs, le tout sous la préparation mystique de la prophétesse Gninimplou Joséphine. Il a mis à leur disposition un véhicule de type 4x4, destiné au transport des mercenaires et d’une centaine d’armes pour l’opération”, a-t-il ajouté.
Concernant Justin Koua, alors Secrétaire général adjoint et porte-parole du FPI, il lui est reproché des faits de troubles à l’ordre public, d’attentat contre l’intégrité du territoire national et de participation à un mouvement insurrectionnel.
“Koua Justin a demandé, le 15 septembre 2020, aux sympathisants et militants du FPI de se préparer psychologiquement et physiquement à mener des actions violentes sur toute l’étendue du territoire national, si le Conseil constitutionnel rejetait la candidature de Laurent Gbagbo aux élections présidentielles de 2020”, a précisé le procureur. Ce mot d’ordre aurait été mis à exécution, entraînant l’incendie d’édifices publics et de biens privés à Yopougon et Bangolo.
Un signal fort
Au-delà des faits ayant conduit à la condamnation des accusés, le procureur Braman Koné Oumar a souligné que “c’est un signal fort que le parquet envoie à toutes les personnes ayant des velléités de mener des actions subversives”.
“Mon parquet est prêt, tant physiquement que psychologiquement, à apporter la réponse judiciaire appropriée à toute personne, quelle que soit sa qualité, qu’il s’agisse d’un homme politique ou d’un agent d’exécution, pour toute action subversive. La Côte d’Ivoire a besoin de paix, et il est temps de tourner la page sur ces sombres événements. Je le dis afin que nul n’en ignore. Le silence sur certains dossiers ne signifie pas l’abandon des charges, car il s’agit de faits criminels qui ne sont pas prescrits. Je fais allusion au dossier de la désobéissance civile. Les appels incessants de certains acteurs politiques à user de la violence pour créer des troubles à l’ordre public sont suivis de près”, a-t-il averti, à quelques mois de l’élection présidentielle.
Le timing de cette mise en garde suscite des interrogations. Cependant, le magistrat a tenu à clarifier.
“J’ai entendu dire que ce procès était politique. Certains ont même affirmé qu’il s’agissait d’une revanche du pouvoir sur Damana Pickass pour avoir déchiré la feuille des résultats des élections de 2010 en direct à la télévision. Je tiens à préciser que le temps de la justice n’est pas celui de la politique. Les politiciens ne peuvent pas nous imposer un calendrier. Nous ne sommes pas dans l’arène politique et ne nous engageons pas dans des considérations politiciennes. Les faits reprochés à Damana Pickass et à Koua Justin sont des faits criminels, et non délictuels. Ce sont des faits particulièrement graves. Aucun dossier criminel n’est instruit en 12 ou 24 mois. Il faut réunir suffisamment de preuves, et c’est cela la procédure”, a-t-il expliqué.
Enfin, le procureur a indiqué que même si ces condamnations ont été prononcées sans mandat de dépôt, cela ne signifie pas que c’est peine perdue.
“L’exécution de la décision appartient au ministère public. Je respecte la décision, et j’ai entendu qu’ils ont exercé des voies de recours. Je verrai si je dois également faire appel. Mais ce n’est pas peine perdue, car lorsque la décision sera définitive, il appartient au procureur de la République d’exécuter ces décisions, et le ministère public que je représente saura le faire”, a-t-il conclu.
Wassimagnon

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Pour une sale affaire de 3ème mandat forcé on condamne ceux qui ont osé dénoncer la mascarade. Cela dans le bute d'organiser un forcing sans élection pour un 4ème mandat. Ne soyez pas étonné que madame vienne demander de la population après le 4ème mandat de monsieur. En Côte d'Ivoire tout est possible. Tous ça est une affaire de mouton.


On ne commente plus une décision de justice en Cote d Ivoire sous peine d être poursuivi mais on peut tout de même rire de certaines décisions , comme paix à son âme Mangoua Jacques a qui on reprochait de cacher des cartouches rouillées pour des actions subversives, Damana Adia aurait mis à la disposition un 4 x 4 pour déstabiliser tout un régime. Vraiment il était au Ghana , sinon a la vue du cortège du prince il aurait compris qu il lui aurait fallu plus qu un millier de 4x4 pour déstabiliser l indéboulonnable Mdr…une autre affaire a la Mangoua Jacques avec le même magistrat…. Mais les menaces de fin me font rire, bon on comprend le nom PPA (Pole Pénitentiel d Abidjan) une anecdote savez vous ce qui est arrivé à Mamadou Boiro ?


Baman Koné; la RECONCILIATION nationale veut dire QUOI pour toi ???>>>. Koné Zakaria avait affirmé que c'est l'actuel "Pharaon d'Abidjan" qui avait fourni des aides financieres á la rebellion de Soro Guillaume qui a détruit le regime de Koudou Gbagbo Laurent..... Quand vous ne serez plus au pouvoir, les autres reviendront sur ce fait... La Cote d'Ivoire est devenue depuis la mort de Felix H- Boigny , comme un pays hors-la-loi.


LA PAIX EN CÔTE D'IVOIRE EST VERITABLE UN SERPENT DE MER. QU'EST-CE QUE NOUS SERRIONS APRÈS CETTE LONGUE PARENTHÈSE. PRIONS !


Le PR actuel a eu et a ENCORE la grande chance de réconcilier tout le peuple Ivoirien. Il a tout les atouts et qualités pour le faire et rendre tous les ivoiriens HEUREUX. Malheureusement il n'a su se prendre á cause des memes erreurs fatales que son clan et lui , ont copié et copient sur leurs prédécesseurs. Comment des politiciens intelligents peuvent-ils continuer á agir comme á l'époque coloniale ??>>>> @SRIKA a toujours dit sur ce site qu'un pouvoir civil ne pourrait pas mettre de l'ordre en Cote d'Ivoire. Ils font meme PIRE que leurs prédecesseurs dans certains cas.

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