Une réunion des Etats des membres de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), s’est tenue en hybride vendredi dernier, pour faire le bilan de l'état d'avancement des travaux relatifs à l'harmonisation du baccalauréat au sein de l’union.

La rencontre a eu lieu sous la présidence du professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation par ailleurs Présidente de la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements Francophone (CONFEMEN).

Organisation des diligences pour la tenue du baccalauréat blanc harmonisé blanc prévu pour 2026, décisions relatives aux aspects organisationnels du financement et à l'avancement du projet, sécurisation des sujets ainsi que la période, ce sont autant d'aspects abordés par les participants. 

La Ministre Mariatou Koné a donné quelques pistes de solutions en s'appuyant sur l'expérience ivoirienne en la matière. En effet, en 2019 et 2021, la Côte d'Ivoire avait organisé un bac blanc avec succès, selon les dispositions de l'UEMOA.

Pour édifier davantage les participants sur la volonté indéfectible de la Côte d'aller à l'harmonisation. Elle a évoqué l’arrêté interministériel n°0031/MENA/MESRS/METFPA/MCIAS du 13 avril 2022 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité Scientifique National du Baccalauréat harmonisé dans les États membres de l‘Union Économique et Monétaire Ouest Africaine. 

Au niveau pédagogique, plusieurs autres actions menées par la Côte d'Ivoire ont été présentées. Il s’agit entre autres de la formation des acteurs des sept disciplines du Baccalauréat harmonisé, l’élaboration d’épreuves intégrant la situation complexe, 

L’adoption progressive du format de l’épreuve du Baccalauréat harmonisé. 

Le niveau organisationnel n'a pas été oublié. Elle a mentionné que la Direction des Examens et Concours (DECO) en charge du volet organisationnel du Baccalauréat harmonisé a travaillé de concert avec l’Inspection Générale de l’Education Nationale pour le respect des formats des évaluations. 

Elle n'a pas manqué aussi d'évoquer aussi la prise en compte du volet digital avec l’inscription des candidats en ligne, la collecte et la répartition des données selon les critères de l’UEMOA. 

Voici autant d’indications que la présidente de la 5è session du Comité Régional d'Orientation Stratégique a proposé à l'ensemble des participants tout en espérant donner un coup d'accélérateur à l'harmonisation de l'examen du baccalauréat dans l'espace UEMOA dans les années à venir.

Donatien Kautcha, Abidjan