Adama Coulibaly ici aux côtés du VPR Koné lundi à Séville

Le ministère des Finances et du Budget a présenté trois importantes communications concernant l'exécution du budget de l'État à fin mars 2025, lors de la réunion du conseil des ministres tenue, ce mercredi 2 juillet, au palais présidentiel. Ces rapports mettent en lumière une mobilisation satisfaisante des recettes et une gestion rigoureuse des dépenses, tout en abordant les exonérations fiscales et douanières.

Au terme du premier trimestre de l'année 2025, l'exécution du budget de l'État a été marquée par une mobilisation des ressources s'élevant à 3 707 milliards de francs CFA, dépassant ainsi la prévision de 3 207,7 milliards de francs CFA, avec un taux de réalisation de 115,8 %. Cette performance est attribuée à une collecte efficace des recettes budgétaires, qui se chiffrent à 1 647,8 milliards de francs CFA, ainsi qu'à des ressources de trésorerie de 2 059,2 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne les dépenses, celles-ci ont été exécutées à hauteur de 3 603 milliards de francs CFA, représentant un taux d'exécution de 111,1 % par rapport à la prévision de 3 241,6 milliards de francs CFA. Les dépenses d'investissement, bien que légèrement en deçà des prévisions, affichent un taux d'exécution de 82 %, avec 648 milliards de francs CFA engagés.

Les efforts en matière de lutte contre la pauvreté et de réduction des disparités sociales sont également notables, avec des dépenses respectives de 898 milliards de francs CFA et 283,1 milliards de francs CFA, dépassant les objectifs fixés.

La deuxième communication a mis en lumière le coût des exonérations fiscales et douanières, qui s'élève à 129,2 milliards de francs CFA à fin mars 2025, en baisse par rapport à l'année précédente. Cette diminution de 7,7 milliards de francs CFA est principalement due à la réduction des avantages accordés aux projets de l'État et aux entreprises minières et pétrolières. Les secteurs de l'industrie et des services ont été les principaux bénéficiaires de ces exonérations.

Enfin, la troisième communication a précisé les critères et procédures pour l'octroi et l'élimination des exonérations et des taux réduits de TVA. Quatre critères ont été établis : les types de biens et services, le chiffre d'affaires des entreprises, le caractère distributif de l'exonération et la compatibilité avec le plan de rationalisation des exonérations. Les opérations non conformes à ces critères seront annulées, renforçant ainsi la rigueur dans la gestion des exonérations fiscales.

Le bilan de l'exécution budgétaire à fin mars 2025 est globalement positif, avec une mobilisation des ressources et une maîtrise des dépenses qui laissent entrevoir des perspectives encourageantes pour la suite de l'année. Les efforts continus pour rationaliser les exonérations fiscales et douanières témoignent d'une volonté d'optimiser les finances publiques et de soutenir le développement économique du pays.

Wassimagnon