Ghana : Une pèlerine déclarée morte au Hajj 2025 retourne à Accra et crée une stupeur
La pèlerine au milieu (ph)
Une croyante musulmane ghanéenne déclarée morte lors du Hajj 2025 en Arabie Saoudite et dont la famille a porté le deuil en sa mémoire au Ghana est retournée chez elle le mercredi 02 juillet 2025 à Madina, un évènement qui a créé de la stupeur dans le quartier.
Le retour inattendu de la pèlerine, Fatima Kassim, quelques jours après ses funérailles, a laissé les résidents perplexes faisant croire à certains témoins à une affaire de fantôme.
Les membres de la famille et voisins de la présumée défunte étaient tous incrédules et ont d’abord fui lorsqu’ils l’ont vue, pensant qu’ils avaient vu un fantôme. Dans une vidéo sur X, ses proches ont dit qu’ils étaient heureux de l’avoir de retour.
Présumé décès et rites funéraires
La controverse a débuté lorsque la pèlerine a été officiellement déclarée morte en Arabie saoudite, avec un certificat de décès délivré par le consulat du Ghana fournissant ce qui semblait être une confirmation.
Suite à l’annonce, la famille endeuillée a effectué ses rites funéraires conformément aux coutumes islamiques.
Retour surprise au Ghana
Fait inattendu, c’est au milieu des chagrins que Fatima retourne au pays et regagne les siens dans son quartier à Madina, un évènement mêlé de joie et de confusion pour sa famille. Une semaine après avoir organisé ses funérailles, Fatima surprend le monde.
Dans un revirement de situation, Fatima est retournée dans son quartier. Son arrivée inattendue a provoqué des ondes de choc dans la communauté, certains résidents ayant apparemment fui par peur, la prenant pour un fantôme, selon un rapport de CitiNewsroom.com.
Erreur sur l’identité de la pèlerine
Des raisons du fait que Fatima ait été considérée comme décédée au Hajj, il ressort que ce fut une erreur sur son identité dans un centre de soins.
Cette défaillance monumentale a été reconnue par Alhaji Amadu Sorogho, membre du groupe de travail sur le Hajj, qui a reconnu l’erreur en déclarant : « Nous avons fait une erreur sur l’identité. La chose la plus importante est que la dame soit vivante et que tout soit fini ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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