Accord à Doha

Après trois mois de pourparlers dans la capitale qatarie, le gouvernement de la République démocratique du Congo et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes visant à mettre fin à la crise dans l’est du pays.

Selon le communiqué conjoint publié à l’issue des discussions, les deux parties s’engagent à résoudre le conflit par des moyens pacifiques et conviennent d’un cessez-le-feu bilatéral, accompagné de la mise en place d’un mécanisme chargé d’en déterminer les modalités concrètes.

Le Qatar, pays médiateur, a salué la signature comme un pas important vers la paix, tandis que plusieurs partenaires régionaux et internationaux ont exprimé leur soutien à ce processus de désescalade.

La décision a été accueillie positivement par Kigali la qualifiant d'« avancée majeure » dans la recherche de la paix dans la région des Grands Lacs.

Dans un communiqué officiel, le ministère rwandais des Affaires étrangères a déclaré :

« Le Rwanda considère cette déclaration comme un pas décisif vers la fin du conflit et encourage toutes les parties à respecter leurs engagements. »

Kigali a également réaffirmé son soutien à une résolution pacifique de la crise, tout en appelant à une mise en œuvre rapide et rigoureuse du cessez-le-feu convenu entre les deux parties.

Cette réaction du Rwanda intervient alors que les relations entre Kigali et Kinshasa restent tendues;

La RDC accusant t régulièrement son voisin de soutenir le M23, ce que Kigali nie.

La mise en œuvre effective du cessez-le-feu et le suivi des engagements pris seront les prochains défis pour garantir la stabilité dans cette région longtemps marquée par les violences.

Cette avancée diplomatique survient alors que les combats avaient repris ces derniers mois dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, provoquant des déplacements massifs de populations civiles.