Dans le nord de la Côte d’Ivoire, plus précisément dans la région de Boundiali, un projet minier commence à susciter de l’intérêt. Porté par Aurum Resources Limited, une entreprise australienne spécialisée dans l’exploration de l’or, ce projet s’inscrit dans la dynamique actuelle du pays, qui voit de plus en plus d’investisseurs étrangers s’implanter dans le secteur minier.

La zone ciblée par les recherches se situe dans une ceinture géologique déjà connue pour abriter d’importants gisements aurifères. L’entreprise a intensifié ses travaux de prospection depuis 2024, mobilisant des moyens humains et techniques importants, avec pour objectif d’atteindre un niveau de ressources suffisant pour envisager à terme la construction d’une mine industrielle.

Mais au-delà des perspectives économiques et de production, c’est surtout l’impact social de ce projet qui retient l’attention. La population locale, en majorité agricole, observe avec prudence le déploiement de cette activité minière. Les attentes sont nombreuses, notamment en matière d’emploi, de développement des infrastructures, et de retombées directes pour les communautés riveraines.

Pour accompagner ce processus, Aurum Resources s’appuie sur une équipe comprenant des cadres ivoiriens aguerris, qui ont déjà œuvré dans le développement de précédentes mines dans le pays. Leur rôle ne se limite pas à l’exploration : ils sont également chargés de maintenir un dialogue constant avec les autorités locales, les communautés villageoises et les acteurs économiques de la région. Cette approche vise à créer un climat de confiance et à favoriser une cohabitation harmonieuse entre le projet industriel et les réalités sociales environnantes.

Les prochaines années seront déterminantes. Si les études de préfaisabilité aboutissent, les travaux de construction de la mine pourraient débuter dès la fin de l’année 2026, avec une mise en production envisagée pour fin 2027. Ce calendrier reste cependant tributaire des résultats géologiques et du respect des engagements pris en matière environnementale et sociale.

Dans un contexte où la Côte d’Ivoire souhaite renforcer l’attractivité de son secteur minier, tout en révisant son code en vigueur depuis 2014, ce type de projet incarne les enjeux d’un développement extractif qui se veut plus responsable. Pour les habitants de Boundiali et des environs, l’essentiel demeure : que cette richesse du sous-sol se traduise, à terme, par des bénéfices concrets à la surface.