Burkina Faso : le gouvernement met fin aux activités du projet Target malaria de la fondation Bill et Mélinda Gates
Le gouvernement burkinabè a décidé de mettre fin à toutes les activités du projet Target Malaria sur toute l'étendue du territoire national, après un lacher de moustiques génétiquement modifiés qui devaient aider à lutter contre le paludisme.
"Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) informe le public burkinabé qu'à la suite de la décision N° 2025-000011/MESRI/CAB/ANB du 18 août 2025 et de la Décision N°2025-096/MESRI/SG/CNRST/DG du 22 août 2025, il est mis fin à toutes les activités du projet Target Malaria sur toute l'étendue du territoire national", a écrit le secrétaire général dudit ministère Samuel Paré dans un communiqué.
"Les enceintes contenant les moustiques génétiquement modifiés sont sous scellés depuis le 18 août 2025 et tous les échantillons seront détruits suivant un protocole", a-t-il indiqué.
"Les moustiques mâles biaisés génétiquement modifiés sans impulsion génétique lâchés dans le village de Souroukoudingan, Province du Houet, Région du Guiriko ont été soigneusement traités par les services techniques compétents", a précisé le Pr Paré.
En rappel, un lâcher de plus de 75.000 intervenu ce 11 août à Souroukoudingan avait suscité une vive protestation de la coalition de veille sur les activités biotechnologiques au Burkina Faso (CVAB), qui appelait à la suspension de ces lâchers, estimant que les impacts des organismes résultant du forçage génétique sur la santé et les écosystèmes sont inconnus et potentiellement irréversibles.
C'est depuis 2019 que le premier lâcher de moustiques génétiquement modifiés à eu lieu au Burkina Faso.
Le paludisme demeure l'une des principales causes de consultation dans les centres de santé, avec plus de huit millions de cas par an et près de 20.000 décès.
Boa, Ouagadougou
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