Soulagement général dans le secteur de l’élevage porcin, le ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) a officiellement levé les déclarations d’infection liées à la Peste Porcine Africaine (PPA), autorisant ainsi la reprise des activités dans toutes les zones précédemment affectées par la maladie.

Cette annonce, faite par le Directeur de la Communication et des Relations Publiques, Diakité Ibrahim, marque une étape importante pour la relance de la filière, durement éprouvée depuis la détection des premiers foyers de PPA dans le pays.

Selon le communiqué publié le 21 août, cette décision fait suite à des enquêtes épidémiologiques rigoureuses et à des contrôles sanitaires concluants, attestant de l'efficacité des mesures mises en place pour contenir la propagation du virus. Le ministère précise que toutes les zones précédemment touchées sont désormais considérées comme indemnes.

Bien que la situation soit jugée sous contrôle, le MIRAH insiste sur la nécessité de maintenir un haut niveau de vigilance. La PPA étant une maladie virale hautement contagieuse, sans traitement ni vaccin, le ministère maintient plusieurs mesures de prévention à l’échelle nationale. Il s'agit du recensement continu des élevages, marchés et abattoirs de porcs, de la surveillance sanitaire renforcée et du contrôle strict des mouvements de porcs, de leurs produits et sous-produits.

La reprise des activités est donc encadrée. Les éleveurs des zones concernées devront impérativement respecter plusieurs conditions, notamment, la déclaration officielle de leur activité, la signature d’une charte de biosécurité, un vide sanitaire et une désinfection complète de leur exploitation et l’obtention d’une autorisation préalable du MIRAH.

Ces exigences sont définies par le décret n°2024-656 du 1er août 2024 et l’arrêté n°005/MIRAH du 10 avril 2018, en vigueur.

Le ministère se veut rassurant, toutes les mesures vétérinaires nécessaires sont prises pour garantir la pérennité de la production porcine en Côte d’Ivoire. Il appelle à l’union de tous les acteurs de la filière pour bâtir un secteur plus résilient, capable de contribuer efficacement à l’objectif national de souveraineté alimentaire.

Wassimagnon