image illustration

Koné Yacouba, électricien de 53 ans domicilié à Anyama est passé de vie à trépas.

Parti à Adjamé pour une course, il n’aura jamais regagné sa maison. Son voyage de retour, entamé à bord d’un gbaka à destination d’Anyama, s’est terminé brusquement dans les environs du marché de nuit d’Abobo-Agripac, où il a trouvé la mort.

Après plusieurs heures passées à attendre un véhicule bondé, Yacouba réussit enfin à s’installer parmi une vingtaine de passagers. La fatigue du jour et l’impatience de rentrer se mêlent à l’inconfort du trajet. Alors que le véhicule traverse Abobo, l’homme ressent de vives douleurs abdominales. Espérant que ce malaise ne soit que passager, il reste en silence, aidé par son voisin de siège qui tente de le rassurer. Mais son état s’aggrave rapidement.

Les faits se sont déroulés dans la soirée du mercredi 13 août 2025 où un événement normal a viré au drame.

À la sortie d’Abobo, le chauffeur, visiblement pressé de poursuivre sa recette, interrompt le voyage de Koné Yacouba et de son compagnon bienfaiteur en les déposant au bord de la route, non loin du marché d’Agripac. À peine descendu, l’électricien s’effondre, incapable de faire un pas de plus. Les témoins décrivent une chute soudaine, sans appel. Malgré les tentatives d’assistance, il rend l’âme sur place, sous les yeux impuissants de ceux qui l’entouraient.

Alertée, la police découvre le corps allongé sur le trottoir, vêtu d’une chemise entrouverte et d’un pantalon noir. Aucune trace de violence n’est relevée, laissant penser à un malaise fatal. Sa dépouille a été conduite à Ivosep de N’Dotré pour conservation.

La fin brutale de Koné Yacouba rappelle la fragilité de la vie et a plongé ses proches d’Anyama dans une profonde consternation.

Jean Chresus, Abidjan