RDC : L'ONU accuse le M23 et l'armée congolaise de graves violations des droits humains
Le M23
Le groupe rebelle M23, les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi que leurs alliés respectifs ont tous commis de graves violations des droits humains dans l’est du pays, a affirmé vendredi une mission d’enquête des Nations Unies.
Dans un rapport couvrant la période depuis la fin de 2024, les experts onusiens documentent des « exécutions sommaires, des violences sexuelles généralisées et d’autres abus » commis tant par le M23 que par l’armée congolaise et ses groupes affiliés.
Selon l'ONU , toutes les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des actes équivalant à des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre
Dans une évaluation intermédiaire en juin, elle ne parlait que de possibles crimes de guerre du M23, désormais accusé de crimes contre l'humanité.
Le M23 a mené une campagne d'intimidation et de répression violente récurrente, déclinée dans "des violations quotidiennes" organisées, planifiées et dotées de ressources, explique le rapport, avec des exécutions sommaires, de la torture, des disparitions et des recrutements forcés contre toute personne considérée comme s'opposant à lui ou comme une menace.
« Certaines de ces violations pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », avertit le document, qui appelle à la mise en place de mécanismes de responsabilisation efficaces.
L’est de la RDC, notamment les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, reste le théâtre d’un conflit marqué par l’implication d’acteurs armés soutenus par des puissances régionales et par une crise humanitaire persistante.
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