Image d’illustration 

L. D., pisteur de 41 ans, originaire de Sémé (sous-préfecture de Mahandiana-Sokourani), poursuivi pour tentative d’exportation illicite de produits agricoles soumis à agrément, en l’occurrence plus de 30 tonnes de noix de cajou vers le Mali, a été condamné par défaut à 12 mois d’emprisonnement ferme, par le Tribunal de Première Instance de Korhogo, section d’Odienné.

Le prévenu était absent lors du jugement. Nous apprenons que, les faits remontent au 15 juin 2024, lorsque les gendarmes du poste frontalier de Goueya ont intercepté un camion chargé de noix de cajou et destiné au Mali. Le conducteur a affirmé agir pour le compte de “D.”, lequel ne disposait d’aucun agrément valable pour exporter ce produit stratégique.

 L’enquête a confirmé que les documents présentés étaient irréguliers et que l’opération visait à contourner la réglementation en vigueur.

Pour le Conseil du Coton, de l'Anacarde et du Karité, le verdict illustre la volonté des autorités ivoiriennes de lutter fermement contre la commercialisation et l’exportation frauduleuses des produits ivoiriens et la noix de cajou en particulier, un secteur stratégique pour l’économie nationale.

« Il met également en lumière le rôle déterminant du Conseil du Coton, de l’Anacarde et du Karité, qui, avec l’appui sans faille de l’État de Côte d’Ivoire, œuvre quotidiennement à protéger la filière, à assurer l’équité entre les acteurs et à défendre le bien-être et le bonheur des producteurs », relève une note de la structure de régulation des produits concernés.

Donatien Kautcha, Abidjan