Madagascar : Le colonel Randrianirina, nouvel homme fort du pays
Le colonel Michaël Randrianirina
Le pouvoir a été confié au colonel Michaël Randrianirina, a-t-on appris.
La Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar a annoncé, ce mardi, la vacance des postes de Président de la République et de Président du Sénat, estimant qu’Andry Rajoelina et le président du Sénat étaient dans l’incapacité d’exercer leurs fonctions.
L’intérim à la tête de l’État est confié au colonel Michaël Randrianirina, issu du CAPSAT, sous le contrôle de la Haute Cour, avec mandat d’organiser une élection présidentielle dans un délai de 30 à 60 jours.
Cette décision intervient après la saisine du vice-président de l’Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, qui dénonçait des violations répétées de la Constitution et un dysfonctionnement de l’État.
Malgré la tentative de dissolution de l’Assemblée nationale par le président Rajoelina, les députés ont adopté une motion d’empêchement le 14 octobre, avec 130 voix pour et une abstention sur 131 votants.
Longtemps officier discret au sein du CAPSAT (Corps autonome des personnels et des services administratifs et techniques), le colonel Michaël Randrianirina, 51 ans, s’est imposé en l’espace de quelques jours comme un acteur central du basculement politique malgache.
Peu connu du grand public jusqu’à récemment, cet officier à la carrière sans éclat médiatique a pris la lumière après le ralliement du CAPSAT aux manifestants opposés au président Andry Rajoelina, le week-end dernier.
C’est lui qui a appelé au « retour à l’ordre républicain » et au « respect de la volonté populaire », alors que le pays sombrait dans le chaos.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
