Burkina Faso : Obligation pour les ONG et associations de domicilier leurs comptes exclusivement auprès de la banque du Trésor
Le Conseil des ministres tenu à Ouagadougou, ce jeudi a adopté un rapport relatif à un projet de décret portant obligation pour les Organisations non gouvernementales (ONG) et associations agréées d’ouvrir et de domicilier leurs comptes de disponibilités exclusivement auprès de la Banque des dépôts du Trésor (BDT).
En effet selon le compte rendu du conseil des ministres, les Organisations non gouvernementales et associations agréées au Burkina Faso sont tenues désormais d’ouvrir et de domicilier l’ensemble de leurs comptes de disponibilités auprès de la Banque des dépôts du Trésor.
Ces comptes ouverts à la BDT retracent l’intégralité des mouvements de fonds des ONG et associations, y compris les dotations, subventions, dons, et toute autre ressource financière perçue dans le cadre de leurs activités.
Toutes les opérations de recettes et de dépenses des ONG et associations sont exécutées exclusivement par l’intermédiaire de ces comptes, indiqué le compte rendu du conseil des ministres.
Ce dispositif permettra à l’Etat burkinabè d’assurer la traçabilité des fonds reçus et utilisés par les ONG et associations, de prévenir les risques de blanchiment de capitaux, de détournement ou de financement d’activités contraires à l’ordre public et de renforcer la confiance des Partenaires techniques et financiers.
Par ailleurs, cette mesure s’inscrit également dans le cadre des engagements internationaux du Burkina Faso en matière de lutte contre le financement du terrorisme et les flux financiers illicites.
L’adoption de ce décret permet d’obtenir une avancée significative dans le dispositif de régulation des activités des Organisations non gouvernementales et Associations et de contrôle de leurs sources de financement, expliqué le gouvernement burkinabè.
. « L’adoption de ce décret nous permettra d’assurer un suivi des opérations de ces entités, de faciliter le travail de contrôle des différentes autorités financières et surtout de poursuivre la lutte contre le blanchiment de capitaux », a soutenu la Ministre déléguée chargée du Budget, Fatoumata Bako/Traoré.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un décret portant sur les conditions et modalités d’obtention du statut de résident permanent au Burkina Faso.
Selon le Ministre Edasso Rodrigue Bayala, ce décret s’inscrit dans la continuité de l’adoption du Code des personnes et de la famille, qui a institué ledit statut.
L’une des conditions pour obtenir le statut de résident permanent au Burkina Faso, conformément au nouveau décret, est d’avoir résidé dans le pays de manière ininterrompue pendant 5 ans.
« Avant de prétendre à la naturalisation, il faut passer par ce statut de résident permanent qui permet de jouir de tous les droits dont bénéficie un Burkinabè, à l’exception de ceux qui sont spécifiquement prévus pour les nationaux, tels que le droit de vote ou le droit d’être candidat », précise le Ministre Bayala.
Boa, Ouagadougou
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Si ces organisations sont réellement à but NON LUCRATIF et au service des ménages burkinabés, et qu'elles n'ont rien à cacher,...pas de problème. Les "généreux donateurs" internationaux doivent être connus, avec une traçabilité sans équivoque et sans conflits d'intérêts. La naïveté collective et la CUPIDITÉ bête et méchante de nous les subsahariens, ..., c'est terminé avec l'incorruptible capitaine IB. Pour le digne fils de l'Afrique (T. Sankara), on pourrait dire que les "morts ne sont pas morts". Ils peuvent se réincarner...bonne continuation !!
Ubiquismus: l'information se fabrique pas, elle relève d'un constat, ce qui s'appelle les faits, rien que les faits. Un moment c'était la France, la côte d'ivoire, les européens et maintenant c'est les ONG. Ce mec est le plus corrompu et manipulateur. Ces premiers discours et ceux d'aujourd'hui sont complètement opposé. La sécurité d'une nation fait partir du programme de développement et ça il n'en parle pas du tout. Ce pays est à 70% occupé par des terros terros, donc qu'il arrête de distraires le peuple. Quand on ne maîtrise pas un sujet on s'abstient d'en parler pour éviter d'être ridiculisé comme c'est le cas pour toi. Ce mec là ne peux même pas gérer une boutique de quartier.
"Quand on ne maîtrise pas un sujet on s'abstient d'en parler pour éviter d'être ridiculisé comme c'est le cas pour toi" : -AAh !! Y a un "mouton suiveur" du régime SANGUINAIRE d'Abidjan qui me suit ici encore ?? Il veut jouer le piètre avocat des ONG mafieuses ?? -C'est un compliment pour moi, qu'un inculte "dozo" me dise que je ne maîtrise pas un sujet. -C'est aux burkinabés d'apprécier la gouvernance de leur jeune et talentueux président...
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