Dans le cadre de la présidentielle du samedi 25 octobre, Sam Wakouboué, cadre originaire de Lakota et Directeur de la communication au ministère des Affaires étrangères, mène une vaste campagne de sensibilisation pour des élections apaisées. Ce week-end, il s’est rendu dans les sous-préfectures de Niambézaria et Goudouko, où il a rencontré plusieurs communautés, notamment la jeunesse, les fidèles musulmans et les chrétiens, avec un seul mot d’ordre : éviter toute forme de violence.

À Niambézaria, Sam Wakouboué a échangé avec les membres de la Jeunesse Républicaine Engagée pour le Développement de la Côte d’Ivoire (JRED-CI). Il leur a rappelé un triste pan de l’histoire récente du pays : en 2011, lors de la crise post-électorale, 85 % des 3 000 victimes étaient des jeunes.

« Notre priorité, c’est la jeunesse. C’est elle qui paie le plus lourd tribut à chaque crise. Il est temps qu’elle prenne conscience et refuse d’être instrumentalisée », a-t-il martelé. Appelant à la responsabilité, il a exhorté les jeunes à adopter une attitude citoyenne : « Un État sérieux impose le respect. Évitons de bloquer les routes ou de recourir à la violence. »

Dans un esprit d’unité nationale, Sam Wakouboué s’est également rendu à la mosquée de Niambézaria, où il a sollicité les prières des fidèles pour des élections pacifiques et pour le président Alassane Ouattara. Il a salué « le leadership et la clairvoyance du président », le qualifiant de « chance pour la Côte d’Ivoire ».

En réponse aux doléances des fidèles, il a offert 1,3 million de francs CFA pour soutenir les travaux de construction de la mosquée, un geste qui a été chaleureusement accueilli.

Le dimanche 19 octobre, Sam Wakouboué a poursuivi sa campagne de paix. Il a assisté à un culte à l’église du Christianisme céleste de Lakota ville avant de rencontrer la communauté Sénoufo du village de Niazaroko. Dans chaque lieu, le message était le même : faire prévaloir la paix, la tolérance et le respect mutuel durant cette période électorale.

« Les élections ne doivent plus être synonymes de conflit à Lakota. Ce département, autrefois classé zone rouge, mérite un nouveau départ. C’est ensemble que nous sortirons de cette image négative », a-t-il conclu.

À travers cette tournée, Sam Wakouboué incarne une volonté de réconciliation et de paix durable, essentielle à la consolidation de la démocratie en Côte d’Ivoire.

Wassimagnon