Gabon : Sylvia et Noureddin Bongo refusent de retourner à Libreville pour leur procès
Sylvia et Nourredin Bongo
L’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et son fils Noureddin Bongo Valentin ne se rendront pas à Libreville pour leur procès prévu le 10 novembre prochain.
La décision a été rendue publique à travers un communiqué publié ce mercredi 22 octobre par leur avocat français Pierre-Olivier.
« On ne peut pas attendre de Sylvia et Noureddin qu’ils retournent sous la garde de leurs tortionnaires à Libreville », a déclaré l’avocat, dénonçant un climat de « vengeance politique » au Gabon.
Les deux membres de la famille Bongo, actuellement en liberté provisoire à Londres, sont poursuivis pour détournement de fonds publics. Ils avaient été arrêtés à Libreville dans la nuit du coup d’État d’août 2023, qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba.
Dans leur communiqué, les avocats de la famille dénoncent un procès “politique”, organisé selon eux pour satisfaire un désir de revanche populaire, au mépris des règles de droit.
« Ce procès n’est pas seulement un exutoire politique, c’est un spectacle populiste », affirment-ils.
Sylvia et Noureddin Bongo affirment avoir subi de graves sévices pendant leurs vingt mois de détention au Gabon.
En mai 2024, une plainte avec constitution de partie civile avait été déposée en France par Ali, Sylvia et Noureddin Bongo , tous trois de nationalité française pour tortures et traitements inhumains.
Les plaignants accusent des proches du président de transition, le général Brice Oligui Nguema, d’avoir ordonné ou toléré ces violences :
Ce refus de comparaître à Libreville risque d’attiser davantage les tensions entre le régime de transition gabonais et la famille Bongo, dont les avoirs et la gestion du pouvoir font déjà l’objet de plusieurs enquêtes internationales.
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Si ces 2 personnes n'avaient rien a se reprocher, elles devraient se présenter devant un tribunal gabonais.
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