Côte d'Ivoire : Un homme retrouvé mort dans une cellule de gendarmerie à Treichville
Le dimanche 23 novembre 2025, une tragédie s'est produite à la Brigade de gendarmerie de Treichville, où un homme de 35 ans, Bazo Roland Kouamé, a été retrouvé pendu dans sa cellule quelques heures après son interpellation. Résidant à Marcory-Anoumabo, Bazo Roland Kouamé avait été arrêté pour un vol présumé à l'Institut national de formation des agents de santé (Infas) de Treichville.
L'incident a débuté en après-midi, lorsque l'homme a été surpris en flagrant délit dans les bâtiments techniques de l’Infas, alors qu'il tentait de commettre un vol. Alertée, la Brigade de gendarmerie de Treichville s'est rapidement rendue sur place pour procéder à l'interpellation de l'individu. Après vérifications, il a été conduit à la brigade où il a été placé en cellule de garde à vue, vers 16 heures.
Le drame s’est déroulé quelques heures plus tard. Aux alentours de 19 heures, Bazo Roland Kouamé a été extrait de sa cellule pour une observation de routine, mais à son retour, les gendarmes de service ont fait une macabre découverte : l'homme était pendu à la porte de la cellule. Immédiatement alertée, une équipe spécialisée de l’Institut de criminalistique est intervenue pour procéder aux constatations nécessaires.
Les premiers éléments de l'enquête indiquent que le défunt se serait servi de la partie avant de son pantalon de jogging pour se suspendre à la porte de sa cellule. Le vêtement, de couleur rouge avec des bandes noires, avait été noué de manière à permettre à la victime de se donner la mort. Une analyse des mesures de la ceinture découpée du pantalon a permis de constater une longueur de 56 cm, une largeur de 3,5 cm et une épaisseur de 1,7 cm.
Les enquêteurs, après avoir procédé aux constatations médico-judiciaires et recueilli les éléments sur place, privilégient, pour l’instant, la thèse du suicide. Les circonstances de cet événement tragique soulèvent toutefois de nombreuses interrogations, et une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer précisément les causes de cette fin dramatique.
Jean Chresus, Abidjan
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