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Côte d'Ivoire : De J+3 à J+2, l'UMOA, propulse le marché financier régional dans une nouvelle ère de modernisation
 

Côte d'Ivoire : De J+3 à J+2, l'UMOA, propulse le marché financier régional dans une nouvelle ère de modernisation

 
 
 
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© Koaci.com - jeudi 04 décembre 2025 - 21:28


Une réforme majeure portée par l’AMF-UMOA et le DC/BR pour renforcer la liquidité, réduire les risques et aligner la région sur les standards internationaux.


Le marché financier régional de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vient d’opérer l’une des réformes les plus structurantes de son histoire : la réduction du cycle de règlement/livraison des transactions boursières, passant officiellement de J+3 à J+2. La cérémonie de lancement, présidée par Dramane Diarra, représentant le Président de l’AMF-UMOA, et par Birahim Diouf, Directeur Général du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR), marque une nouvelle ère de modernisation, d’efficacité et d’intégration financière régionale.


Dans son allocution d’ouverture, Dramane Diarra a salué une avancée « bien au-delà d’une simple évolution technique ». Selon lui, le passage à J+2 répond à un objectif clair : moderniser le marché, renforcer sa compétitivité et accélérer son intégration dans les circuits financiers internationaux.


Le représentant de l’AMF-UMOA a souligné que cette réforme découle directement de la concession de service public accordée au DC/BR, qui prévoit, la réduction du cycle de règlement à deux jours ouvrés et la mise en place à moyen terme d’un système de règlement-livraison en temps réel.


« Cette transition confirme que notre place financière s’inscrit désormais dans une dynamique vertueuse, fondée sur la transparence, l’innovation et l’efficacité opérationnelle », a déclaré Dramane Diarra.


Il a rappelé une série de réformes majeures menées ces dernières années, la bourse en ligne (2019), la nomenclature des comptes-titres (2021), l’inscription en comptes des clients finaux (2025), le renforcement du dispositif LBC/FT (2024).


Toutes convergent vers un objectif : ériger un marché profond, liquide, transparent et sécurisé, capable de financer efficacement les priorités économiques et sociales des États de l’Union.


Dramane Diarra a également exposé les perspectives qui accompagneront cette réforme, parmi lesquelles, l’euroclearabilité des titres, pour élargir l’accès aux investisseurs internationaux, le mécanisme de prêt-emprunt de titres, la digitalisation accrue de l’ouverture des comptes-titres et de la distribution des émissions, la création d’un marché obligataire dédié aux PME, la promotion du capital-investissement grâce à la création de nouveaux Fonds d’Investissement Alternatifs.


« Nous voulons faire du marché financier un pilier du développement, un espace d’opportunités et un vecteur de création de valeur pour l’ensemble des populations de l’Union », a conclu Dramane Diarra avant de proclamer officiellement l’entrée en vigueur du J+2.


Prenant la parole à son tour, Birahim Diouf, Directeur Général du DC/BR, a exprimé sa fierté devant l’aboutissement d’un chantier majeur pour le marché financier régional.


Selon lui, le passage à J+2 est une évolution décisive, destinée à renforcer la solidité du marché, accélérer la confiance, améliorer l’efficacité et aligner le marché régional sur les standards internationaux les plus exigeants.


 

Retour sur le chemin parcouru, un cycle initial de J+5 en 1998, ramené à J+3 en 2007 grâce au système RTGS de la BCEAO, puis une modernisation progressive, marquée notamment par le passage au mode de cotation en continu en 2013.


Birahim Diouf a rappelé les bénéfices clés de la réforme. Réduction des risques, le passage à J+2 réduit le risque de marché, le risque de contrepartie et les besoins en collatéral.


« Un règlement plus rapide, c’est un règlement plus sûr », a-t-il insisté.


Efficacité opérationnelle, les titres et les espèces sont libérés plus tôt, améliorant la rotation du capital et la gestion de la liquidité.

Réduction des coûts, moins de défauts, moins de charges administratives, moins de capital immobilisé.

Renforcement de la confiance, un marché plus rapide inspire davantage de sécurité, notamment pour les investisseurs institutionnels.

Le Directeur Général du DC/BR a insisté sur le caractère collectif de cette réussite : BRVM, SGI, BTCC, sociétés de gestion, régulateur… Tous ont contribué à ce projet via un groupe de travail pluridisciplinaire.


Il a rappelé que l’UMOA rejoint ainsi le Nigéria, qui a basculé à J+2 la semaine précédente, consolidant l’harmonisation des pratiques en Afrique de l’Ouest.


La transition a nécessité des évolutions. Il s'agit de la révision des procédures, de l'ajustements technologiques, des tests rigoureux et de l'adaptation des règles de règlement-livraison.


Pour Birahim Diouf, J+2 prépare déjà les prochaines révolutions du post-marché.


"J+1 ou J+0 pour certaines classes d’actifs, règlement en temps réel, technologies DLT/blockchain, monnaies numériques de banque centrale et digitalisation complète du post-marché", a précisé, M Diouf


Il a également révélé des performances en forte croissance, 24 000 milliards FCFA de titres en conservation (septembre 2025), 1 500 milliards FCFA redistribués aux investisseurs sur la même période.


« Cette nouvelle page de notre marché doit être marquée par plus de liquidité, plus de rapidité, plus de sécurité et une attractivité renforcée », a conclu le DG du DC/BR.


Dans son intervention, Éliane Alangba, représentant les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), a rappelé que cette réforme s’inscrit dans la dynamique de modernisation enclenchée depuis plusieurs années : bourse en ligne, Digi-APE, nouveaux compartiments boursiers, renforcement du cadre réglementaire.


Elle a souligné que J+2 zméliore la liquidité, réduit le risque de contrepartie, ouvre la voie à une diversification de la base d’investisseurs et renforce le positionnement de la BRVM parmi les places les plus innovantes d’Afrique.


 

Avec l’entrée officielle dans le cycle T+2, le marché financier de l’UMOA franchit une étape historique.


Cette réforme augmente la sécurité, dynamise la liquidité, renforce l’attractivité régionale et prépare le terrain aux innovations de demain.


Portée avec conviction par l’AMF-UMOA, le DC/BR, la BRVM et l’ensemble des acteurs de marché, elle confirme la volonté partagée de bâtir une place financière robuste, moderne, intégrée et compétitive, au service de la croissance et du développement de l’Union.


UMOA, DC/BR, BRVM, AMF-UMOA, marché financier, J+2, règlement-livraison, intégration financière, Afrique de l’Ouest, réforme financière, liquidité, Birahim Diouf, Dramane Diarra, Abidjan, innovation financière, post-marché, économie régionale.




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