© Koaci.com - mardi 02 avril 2019 - 20:16

Samba David à  Yopougon (Ph KOACI)


© Koaci.com- Mardi 2 Avril 2019 – Le coordonnateur national de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire (CICI) face à  la presse ce mardi 2 avril compte dynamiser la société civile en Côte d''ivoire. Samba David a invité les ivoiriens à  quitter la peur pour défendre leurs droits.

Le premier responsable de la CICI a profité de l'occasion pour révéler les conditions de son arrestations et son calvaire passé en détention.

Le coordonnateur national de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire a depuis Yopougon levé un coin de voile sur son arrestation le 13 septembre 2015.

Il a soutenu qu’il a été tabassé par ceux qui l’on arrêté nuitamment à  son domicile à  Yopougon Niangon.

« Ils ont déplacé ma vessie urinaire parce qu’ils m’ont donné des coups de pieds violents au bas ventre quand j’ai été arrêté à  mon domicile », a soutenu Samba David.

Le premier responsable de la CICI qui dit avoir pris conscience de sa mauvaise expérience avec la coalition nationale pour le changement (CNC) est désormais engagé pour la lutte sociale selon lui.

Samba David s’est indigné sur le fait que les sujets qui intéressent les ivoiriens aujourd’hui sont d’ordre politique.

« Le débat qui intéresse aujourd’hui les acteurs politiques, c’est la question des élections de 2020, la CEI, pourtant les ivoiriens ont faim, les enfants ne vont pas à  l’école, l’eau, le courant sont chers, le panier de la ménagère s’est transformé en sachet », a fait remarquer Samba David.

Convaincu que la société civile a son mot à  dire en Côte d’Ivoire, le coordonnateur de la coalition des indignés de Côte d’Ivoire a affirmé que son mouvement prendra toute sa place sur l’échiquier national.

Une société civile dynamique démarquée de toute chapelle politique, voilà  la position de Douyou Nicaise alias Samba David sur les sujets qui touchent à  la société civile.
L’homme compte dans les prochains jour mener des actions de terrain pour sensibiliser les ivoiriens sur la place de la société civile en Côte d’Ivoire.


Jean Chrésus