Charles Owiredu (ph)

Le gouvernement a fait état de la situation sécuritaire des ressortissants ghanéens en Afrique du Sud, leur a donné des consignes par rapport à leur sécurité et a formulé une exhortation aux autorités de la nation arc-en-ciel.

Selon le ministre-adjoint ghanéen des Affaires étrangères, Charles Owiredu, aucun ghanéen n'a été attaqué jusqu'à présent et il n’y a aucune information selon laquelle des boutiques ou des intérêts appartenant à des ghanéens auraient été pillés.

Après ce rapport, Owiredu a conseillé aux ressortissants ghanéens qui possèdent des magasins en Afrique du Sud, en particulier ceux disséminés autour des points chauds de l'insurrection xénophobe, de rester à l’écart des zones de troubles.

Dans l’espoir que les choses rentrent dans les normes, Owiredu cité par la radio Kasapa Fm à Accra a déclaré que « Nous espérons que les mesures mises en place par le gouvernement sud-africain permettront de calmer les tensions ».

Il a indiqué que les informations recueillies auprès de la Haute Commission du Ghana en Afrique du Sud révèlent que la situation en matière de sécurité est calme et qu'elle redevient normale.

Dans une déclaration rendue publique la diplomatie ghanéen, il est écrit que le gouvernement exhorte « les autorités sud-africaines à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la coexistence harmonieuse entre les Sud-Africains et les Africains résidant en Afrique du Sud ». Le Ghana appelle par ailleurs « les autorités sud-africaines à prendre à faire face contre les éléments criminels liés aux attaques et au pillage des magasins et à mettre en place des mesures visant à garantir la sécurité de tous les ressortissants africains et ghanéens résidant en Afrique du Sud ».

La police sud-africaine a arrêté des dizaines de manifestants qui prétendent que des immigrants, en particulier des nigérians, reprennent leur emploi et vendent des drogues illicites.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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