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Côte d'Ivoire : Pas de « microbes » et raisons de la détention d'un « journaliste » interpellé à la résidence de Bédié, le Procureur de la République fait le point
 

Côte d'Ivoire : Pas de « microbes » et raisons de la détention d'un « journaliste » interpellé à la résidence de Bédié, le Procureur de la République fait le point

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - samedi 07 novembre 2020 - 12:08

Après des violences interpolitiques suite au mot d'ordre de l'opposition, la semaine dernière à Toumodi


Alexandre Yao, contributeur à "PDCI 24", sur les réseaux sociaux, a été interpellé puis arrêté à la résidence du Président du PDCI-RDA, par ailleurs président du Conseil national de transition (CNT) en même temps que le Secrétaire exécutif du plus vieux parti de Côte d'Ivoire.


En dépit d'un statut de journaliste, il est en détention tout comme les autres cadres du PDCI-RDA qui ont été arrêtés. Les interventions de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) n'ont pas fait fléchir, le Procureur de la République afin qu'il soit libéré.


Hier au cours de sa conférence de presse, le sujet de la détention dite illégale du confrère a été évoqué lors des échanges. Adou-Richard Christophe a été très clair et a affirmé que le journaliste de PDCI 24 avait plusieurs «cordes à son arc ».


«Il n'a jamais été dit que le journaliste devait se concerter avec des personnes. Ceux qui ont été appréhendés ne l'ont pas été par délit de faciès ou par métier. Ce sont des personnes contre lesquelles, nous avons des écoutes. Nous avons également des preuves qu'ils ont posés certains actes et comme la loi qui permet de réprimer les infractions en matière d'atteinte à la sûreté, de sédition et de parjurassions parle de quiconque. On peut être journaliste et vous le savez bien, le journaliste n'a pas une immunité totale, c'est dans le cadre des délits de presse, même dans le cadre de délit de presse, il y a un mode de poursuite de journaliste, mais si on sort des délits de presse et on se rend compte que le journaliste n'a pas posé des actes de journalismes ou à côté des actes de journalismes a posé d'autres actes qui sont infractionnels. On ne pourra pas dire parce qu'il est journaliste on ne le poursuit pas », s'est justifié, le Procureur de la République.


Il a indiqué que «pour le moment les faits sont au niveau du juge d'instruction, on les laisse travailler et par la suite s'il n'y a rien contre lui, on va aviser ».


 

Par ailleurs au cours de cette rencontre avec la presse, Adou-Richard Christophe s'est fait l'avocat des microbes qui auraient commis des meurtres dans certaines localités de l'intérieur le jour de l'élection présidentielle à cause de l'appel à la désobéissance civile lancé par l'opposition.


«Moi je note qu'avant cet appel à la désobéissance civile au boycott actif, au crime, et à l'instauration d'un Conseil national de transition, les ivoiriens vivaient en paix. Je n'avais pas entendu qu'à Dabou, les gens se tiraient dessus, qu'à Toumodo ou à Daoukro ou ailleurs, même à Abengourou, les gens s'étaient entre-tués mais évidemment, c'est une enquête qui est ouverte », a expliqué, le Procureur de la République.


Selon lui, «lorsqu'il y a ce genre d'appel, il y a des personnes qui entendent et qui passent à l'acte. En plus des destruction de biens, il y a des personnes qui ont trouvé l'occasion très belle et ont fait main basse sur des biens publics et privés et sur des fortes sommes d'argent ».


Il reste convaincu que les enquêtes vont pouvoir situer les implications des uns et des autres, mais les enquêtes préliminaires se focalisent sur les personnes qui ont lancé ces appels.


 

«Évidemment, s'il y a d'autres personnes pour d'autres raisons ont commis des infractions, ces personnes ne vont pas échapper à la répression », a-t-il mentionné.


Adou-Richard Christophe a soutenu que « depuis quelques années que nous sommes Procureur de la République, le champ d'action des personnes qu'on qualifie de microbes, ces personnes en conflit avec la loi s'étendait surtout dans la zone d'Abidjan et dans les environs ».


«C'est vrai que cela avait commencé à gagner quelques villes de l'intérieur avec un mode opératoire spécial. Les enfants se mettaient en groupe stimulaient une bagarre et détroussaient au besoin blessaient et tuaient des personnes. En l'espèce l'instrumentalisation est vite faite. En tout cas jusqu'à ce que cet appel soit lancé, je n'avais pas entendu que ces enfants en conflit avec la loi commentaient des affrontements communautaires. Toujours, est il qu'une enquête s'intéresse à tous ceux qui ont violé la loi pénale », a conclu, le Procureur de la République.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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ROKY
C'est pas un journaliste c'est un type qui postait des trucs d’insurrection sur les réseaux sociaux. Mélangez pas les serviettes et les torchons. Il n'a qu'à faire de la prison, ça lui remettra les idées en place.
 
 il y a 3 ans     
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Peace101
Bon point... Très bon point que je valide entre autres concernant les microbes. Voilà des gens qui appellent VERTEMENT à une rébellion, au meurtre, au chaos et à la destruction de biens par tous les moyens. Maintenant, dans la foulée, leur vœu est quelque peu exaucé, il y'a des échauffourées et ils demandent que tout le monde soit arrêté. Non, ça se passe pas comme ça. Avant votre appel vous avez vu combien d'enfants en conflit avec la loi dans ce chaos ? C'est vous les instigateurs. Il faut assumer. Maintenant, si vous avez un cas contre ces enfants à une autre époque non liée à cet épisode électoral là c'est une autre paire de manche différente de celui-là. Moi, je ne suis qu'un observateur qui appelle un chat un chat... On observe...
 
 il y a 3 ans     
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Peace101
Pour l'autre, c'est un vandale et par ailleurs, comme le dit le procureur, y'a des preuves. Et puis d'ailleurs, qui a dit qu'être journaliste signifie être intouchable ou disposer d'une immunité à vie ? La justice fait son petit bout de chemin. Souvenez-vous, le candidat Ouattara disait qu'il y'avait des preuves contre des indélicats. Eh bêh, ça commence à sortir et le MATAGE a commencé...
 
 il y a 3 ans     
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jordanchoco2020
Les journalistes refondu pdci pas encore au courant de la gravité et de la puissance de la réponse continuez leur jeu hier personne a demandé pourquoi l état sanctionné pas sévèrement les brûleur de centee covid les préfecture les cei brûle et les urnes brûle pas une question. C est un journaliste alors il peut égorger et reprendre son Bic vraiment on vous a mis coco bouilli dans la tête vous allez voir si ça rigole trop habitué aux désordre pour ve'ir dire Pardon après. Ils ont commence à comprendre quand adou a dit affi et mabri ont fraya hein bon donc on s amusé plus tchrrrrr bande de plaisantin c est trop facile
 
 il y a 3 ans     
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