Côte d'Ivoire : Ouverture de l'année académique de l'Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly, quatre ministres y partagent leurs expériences
Ouloto et Koné ce vendredi à Abidjan (ph KOACI)
L'ouverture de l'année académique de l'Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly a eu lieu aujourd'hui à l'Hôtel Ivoire en présence du Général Diomandé Vagondo, ministre de l'Intérieur et de la sécurité qui a représenté le Premier ministre, Patrick Achi.
Avant le début des cours prévu pour la semaine prochaine, la cérémonie d'ouverture a été marquée par un panel animé par quatre ministres de la République autour du thème "Engagement politique et gestion de l'Etat".
Il s'agit d’Anne Désirée Ouloto, Raymonde Goudou, de Zorro Bi Ballo et d’Amadou Koné.
Dans sa communication, la ministre Anne Ouloto présentant l'ancien Premier ministre comme un repère a rappelé qu'elle a été expulsée de l'ANARE en 2005 parce qu'elle a dit haut que le mandat de Laurent Gbagbo était terminé.
"Je l'ai dit en fonction de mon engagement politique. J'ai refusé d'être victime de mon histoire. J'ai choisi d'être acteur de mon histoire", a ajouté, la ministre.
Elle a reconnu que sa vie est une succession de choix, d'engagement pour dire non à l'injustice, à l'impunité, au désordre à l'exclusion.
"C'est ce qui explique mon soutien au RDR et à Alassane Ouattara en 1994", a conclu, Anne Ouloto.
Raymonde Goudou a pour sa part indiqué qu'elle est un produit de la société civile.
L'ancienne ministre et ancienne militante du PDCI-RDA a annoncé qu'elle doit son entrée dans la politique grâce à son engagement et à sa conviction.
Pour justifier son départ du PDCI, elle a déclaré que son ancien parti politique passait le temps à vilipender Alassane Ouattara.
Raymonde Goudou a révélé qu'elle a passé des moments terribles et elle a été rejetée systématiquement après le retrait du PDCI-RDA du RHDP.
Battue à l'élection législative du 6 mars 2021 à Toumodi, l'ancienne ministre a expliqué qu'elle s'est présentée à ce scrutin pour permettre à ses parents de vivre décemment.
Amadou Koné a eu une autre vision de la politique qu'il jure de ne pas aimer, mais s'y est retrouvée par obligation.
"Je n'aime pas la politique. Je déteste la politique. Je me suis retrouvé dans la politique par obligation", a mentionné, le ministre des transports.
Selon lui, en 1999 pour des filiations, tout bascule. "J'étais traqué. J'ai été victime à titre personnel sans justification. Mon rapprochement avec Alassane Ouattara et Amadou Gon Coulibaly mon cousin. Beaucoup de mes parents étaient décédés, emprisonnés. J'ai trouvé cela inacceptable", a expliqué Amadou Koné.
"Je souffrais de voir que beaucoup de personnes autour de moi étaient malmenées", a-t-il poursuivi.
En définitive, le cousin du défunt Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly affirmé qu'il est arrivé en politique parce qu'il était contre l'injustice.
Il a révélé qu'il n'a jamais rêvé être ministre dans sa vie quand bien même des propositions lui avaient été faites.
Amadou Koné a soutenu qu'il s'est fortement investi dans toutes les missions politiques qui lui ont été confiées, soulignant au passage que Guillaume Soro est pour lui, un ami et un frère.
Aux jeunes qui veulent embrasser la politique, le ministre leur a demandé d'être très bien préparés avant d'y entrer. Car selon lui, dans la politique, il y a la vérité, le mensonge et les coups bas.
Le dernier à intervenir, Zorro Bi Ballo parlant de son engagement a indiqué qu'il s'est retrouvé dans la politique par accident.
"J'avais le désir de voir les choses s'améliorer. C'est pourquoi, j'ai signé le certificat de nationalité de Alassane Ouattara en 1999 quand j'étais juge à Dimbokro", a-t-il ajouté.
Le ministre Zorro est revenu sur le temps de son exil où il a connu la galère et ne souhaite pas que son semblable soit contraint de vivre à l'extérieur du pays.
Wassimagnon
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Pouaaah ! Quand on lit les expériences de ces 4 ministres de cette secte, cet institut de formation politique AGC a un double objectif inavoué : 1) «Montonniser» notre jeunesse par la propagande du rdr et du boucher de sindou... 2) créer des anti leaders par le culte de la personnalité d'un ex lion édenté.
Plutôt lire : «Moutonniser»...
Je me demande bien ce que l'on peut apprendre dans un institut fondé sur des principes de rebelles et faiseurs de coups d'états! Pire que les madras! Bandécon à gauche, bandécon à droite! Bandécon!
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