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Côte d'Ivoire : L'UNESCO déplore qu'à ce jour, le CAMES, ne dispose pas encore d'un instrument juridique contraignant pour promouvoir et enraciner la culture d'assurance qualité dans son espace
 

Côte d'Ivoire : L'UNESCO déplore qu'à ce jour, le CAMES, ne dispose pas encore d'un instrument juridique contraignant pour promouvoir et enraciner la culture d'assurance qualité dans son espace

 
 
 
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© Koaci.com - jeudi 05 mai 2022 - 17:32

 Professeur Adama Diawara 




Une concertation régionale sur l’assurance qualité et l’accréditation dans l’espace CAMES se tient à Abidjan. Le Professeur Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président du Conseil des ministres a à l'occasion de la cérémonie marquant le démarrage des travaux à déclaré qu'au-delà de ses programmes traditionnels de promotion des enseignants-chercheurs, de l’équivalence et de la reconnaissance des diplômes, de l’harmonisation des programmes, le CAMES s’est renforcé au fil des ans pour devenir graduellement un cadre légitime d’assurance qualité et d’accréditation.


Selon le ministre ivoirien, les tendances actuelles au niveau international et les développements récents en Afrique sur la base des Agendas 2030 des Nations unies et 2063 de l’Union africaine confortent l'organisation dans sa démarche.


L’assurance qualité est en effet un concept complexe multidimensionnel et évolutif. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, il renvoie à l’adéquation aux objectifs, l’excellence, la conformité à un référentiel, la dynamique d’une amélioration continue. Elle prend en compte à la fois le renforcement des capacités des systèmes nationaux, l’enseignement transfrontalier et la reconnaissance mutuelle de l’accréditation ; la question de la méta-accréditation d’organismes d’accréditation à l’échelon international et mondial, la mise en place de programmes internationaux d’assurance de la qualité et d’accréditation.


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Le Professeur Adama Diawara a indiqué que pour les pays de l’espace CAMES, en particulier, elle intègre aussi une meilleure prise en charge de l’implémentation du LMD qui ne saurait se faire dans un environnement de non-qualité institutionnelle.


 

Le prochain Conseil des ministres est prévu du 23 au 27 mai 2022 à Kinshasa. La concertation du jour vise à trouver un large consensus sur les développements actuels et futurs de l’assurance qualité et de l’accréditation qui constituent le cœur des systèmes éducatifs.


La concertation d’aujourd’hui, conformément au vœu de l’instance politique du CAMES engage les participants aussi à proposer un modèle économique durable pour le financement des stratégies d’assurance qualité car, la qualité a un prix.


«Il nous faut absolument éviter les duplications inutiles, renforcer les synergies, tout en renforçant nos outils et nos moyens », a souligné, le ministre ivoirien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.


Le Professeur a enfin exhorté les participants à formuler des propositions qui soient en phase avec la vision de solidarité et de partage soutenue par les pionniers du projet du CAMES, mais également en harmonie avec les tendances d’un monde en profonde mutation pour que l’Afrique trouve pleinement sa place dans la société des savoirs parmi les autres continents, en y apportant sa spécificité et son ingéniosité.


L’Assurance Qualité n’est pas la solution miracle à tous les maux mais elle augmente très significativement les chances de succès.


Le Secrétaire Général du CAMES a indiqué qu’au regard du contexte africain et international, la « Concertation régionale sur l’assurance qualité et l’accréditation dans l’espace CAMES » a pour objectifs de parvenir à, un projet consensuel de directive régionale relative au mécanisme régional d’assurance qualité et d’accréditation dans l’espace CAMES, un schéma régional pour l’harmonisation des pratiques de l’assurance qualité, notamment en matière d’évaluation et d’accréditation, la proposition d’un mécanisme de financement des agences nationales.


Le Prof Abou Napon dit compter sur les partenaires stratégiques, notamment l’UEMOA, l’Agence universitaire de la Francophonie et l’UNESCO pour accompagner le CAMES comme à l’accoutumé dans son plaidoyer afin de faire prospérer les systèmes d’enseignement supérieur et de recherche dans la quête de la performance.


Le représentant du Directeur des Bureaux régionaux multisectoriels de l’UNESCO en Afrique de l’Ouest, Abuja et Dakar, Dimitri SANGA, a déploré qu'à ce jour, le CAMES, ne dispose pas encore d’un instrument juridique contraignant pour promouvoir et enraciner la culture d’assurance qualité dans son espace.


 

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«La concertation régionale de ce jour vient donc combler un besoin identifié par les Etats membres du CAMES. C’est pourquoi, l’UNESCO s’associe et appuie l’avènement d’une directive CAMES sur l’assurance qualité et l’accréditation », Abdoulaye SALIFOU, Conseiller régional Enseignement Supérieur et TIC, représentant du Directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, Abuja, Nigeria.


La 3ème Conférence Mondiale de l’UNESCO, se tiendra, à Barcelone, du 18 au 20 mai 2022, elle a dédié un chapitre entier à l’assurance qualité et la mobilité académique, preuve que l’UNESCO fait de l’assurance qualité une priorité.


Au nom du Directeur régional, il a invité les Etats membres du CAMES qui n’ont pas encore ratifié la Convention d’Addis sur la reconnaissance des qualifications, à suivre l’exemple des 13 Etats parties qui l’ont déjà ratifiée. 


Tebbaa, Directrice Régionale de l’AUF en Afrique de l’Ouest a rappelé que l’Agence Universitaire de la Francophonie a fait de l’assurance qualité un pilier de sa stratégie 2021-2025 et elle consacre un pôle de l’Académie Internationale de la Francophonie Scientifique qu’elle met en place, à ce pôle de la gouvernance et de l’Assurance qualité.


Wassimagnon 


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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