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Côte d'Ivoire :     3ᵉ édition de la « Finance en commun », Patrick Achi suggère la hausse des financements bancaires pour pallier l'inefficacité des marchés
 

Côte d'Ivoire : 3ᵉ édition de la « Finance en commun », Patrick Achi suggère la hausse des financements bancaires pour pallier l'inefficacité des marchés

 
 
 
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© Koaci.com - mercredi 19 octobre 2022 - 19:09

Patrick Achi ce mercredi à Abidjan



Jérôme-Patrick Achi, Premier ministre, a ouvert au nom du chef de l'État, Alassane Ouattara, la 3ᵉ édition du Sommet « Finance en Commun » qui se tient à Abidjan, après ceux de Paris et Rome en 2020 et 2021. En présence des Présidents de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Européenne d'Investissement, respectivement, Akinwumi Adesina et Werner Hoyer ; ainsi que Rémy Roux, Président de l'Initiative Finance en Commun et Directeur Général de l'AFD, il a salué les initiateurs pour le choix de l'Afrique, de la Côte d'Ivoire et de sa capitale économique Abidjan pour abriter ce Sommet.


L'enjeu de la transition tant écologique qu'économique, lors des prochaines années, lors des prochaines décennies, sera le défi le plus immense de l'Histoire de toute l'Humanité. Selon le Premier ministre ivoirien, c'est un défi à mener de front, sur tous les continents, à toutes les échelles des sociétés, avec tous les acteurs publics et privés, avec toutes les générations humaines.


Selon lui, ce 3ᵉ sommet « Finance en Commun » revêt une importance cardinale. Parce qu'il est de la mission première de la finance du développement d'appuyer et d'accélérer l'adaptation des sociétés, pour bâtir une résilience climatique et sociale plus juste et réellement équitable pour tous.


C'est pourquoi Patrick Achi souhaite que soit approfondie une série de sujets essentiels lors de ce Forum, notamment, la poursuite du travail collectif mené au sein des banques multilatérales de développement dans l'élaboration des outils opérationnels permettant de s'aligner sur l'Accord de Paris, en mettant au point des méthodologies et des cadres analytiques pour amplifier l'efficacité de l'action dans la réalisation des ODD, la réflexion aux moyens concrets et urgents d'amplifier les enveloppes consacrées à la transition énergétique, comme à celle des nouveaux modèles de croissance et d'inclusion.


 

« Nous le savons, le coût de la transition énergétique, qui a su réunir 1.000 milliards de dollars sur la finance verte et climatique entre 2015 et 2020, devra réunir au niveau mondial, de l'ordre de 50.000 milliards de dollars, d'ici à 2050 pour respecter les termes de l'Accord de Paris », a-t-il mentionné.


Le chef du Gouvernement estime que le rôle des Banques du développement est d'autant plus essentiel pour l'Afrique que le continent subit comme nul autre les conséquences des crises extérieures contextuelles comme la pandémie ou la guerre en Ukraine, ou structurelles comme le réchauffement climatique.


« Ces crises qui ne sont en rien liées à l'Afrique en bouleversent pourtant les avancées humaines. Par l'inflation mondiale, elles amplifient les problématiques de vie chère qu'affrontent les populations, renchérissent ici plus qu'ailleurs le coût énergétique, déstructurent les budgets publics tenus de consacrer une part toujours plus importante aux subventions pour l'énergie et l'alimentation, comme à la gestion sécuritaire compte tenu de l'intensité de la menace terroriste qu'il nous faut affronter. Et ce alors même que nous devrions encore et toujours renforcer nos investissements dans les infrastructures, le développement du capital humain, la transition énergétique ou la croissance verte. Plus grave encore, ces crises par le renchérissement du loyer de l'argent qu'elles induisent, réduisent les possibilités de financements du continent, au moment même où il en a plus besoin que jamais. L'argent est plus rare et plus cher pour l'Afrique», a déploré, Jérôme-Patrick Achi.

Le Premier ministre pense que cette situation ne peut perdurer au risque de déstabiliser tout un continent et toute une planète. D'où l'importance du rôle des Banques de développement dans les temps qui viennent et l'importance de la croissance de leurs financements, pour palier à l'inefficacité des marchés, à des conditions compatibles avec la soutenabilité de notre développement sur le long terme.


 « Ce sera le rétablissement d'une équité et l'application d'une redevabilité du reste du monde à l'égard de notre continent, de son avenir, mais aussi de notre futur commun. Et s'il faudra faire plus pour l'Afrique, il faudra aussi faire plus pour le secteur privé africain », a ajouté, le chef du Gouvernement.


Lors des premiers sommets, l'ambition de dédier 4 milliards de dollars aux PME africaines d'ici à la fin 2021 fut affichée. 1,3 milliard ont pu être réunis. Jérôme-Patrick Achi a salué cet effort remarquable, à l'utilité majeure et invite à ne pas relâcher l'effort et tenir les engagements formulés. Il reste convaincu que, l'invention en Afrique des nouveaux modèles de transition, la réussite de l'inclusion sociale, celle notamment des femmes et des jeunes, viendra principalement des acteurs privés, véritables créateurs de richesses et d'emplois. Ils ont la conscience, l'intelligence et l'énergie pour faire face, soulever des montagnes et forger les nouveaux équilibres.


Le Premier ministre a appelé les Pouvoirs publics nationaux et institutions de financement du développement, à aider toujours plus, plus fortement, plus durablement, plus efficacement pour gagner le combat pour le climat et le développement inclusif que l'Afrique n'a tout simplement pas le droit de perdre !


 

« Dans ce temps des tempêtes que nous traversons, avec des risques majeurs de fragmentation et de violences mondiales, nous avons besoin d'un multilatéralisme plus puissant, plus vivant pour répondre aux défis inouïs qui nous font face et menacent nos enfants », a conclu, Jérôme-Patrick Achi.


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Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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