Niger : Orano dénonce l'arrestation d'un de ses directeurs, Ibrahim Courmo
La société française a annoncé l'arrestation de l'un de ses directeurs au Niger, Ibrahim Courmo par les services de renseignement nigériens.
Selon Orano, cette arrestation s'est produite lors d'une série de perquisitions menées par les forces de sécurité dans les bureaux de ses filiales à Niamey, notamment Somair, Cominak, Imouraren SA et Orano Mining. Durant ces opérations, des équipements électroniques ont été saisis, et plusieurs directeurs locaux ont été interrogés.
Orano a qualifié ces actions d'« arrestation arbitraire » et de « détention illégale », déposant une plainte devant les tribunaux nigériens pour protester contre ces mesures, ainsi que contre la confiscation de biens de l'entreprise.
La société affirme ne plus avoir de contact avec Ibrahim Courmo depuis son interpellation, survenue dans un contexte de tensions croissantes entre Orano et le gouvernement militaire nigérien.
En juin 2024, le gouvernement du Niger a retiré à Orano le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, l'un des plus grands gisements d'uranium au monde.
En décembre dernier, Orano a également perdu le contrôle opérationnel de sa filiale Somaïr, la dernière mine d'uranium encore active sous sa gestion au Niger.
Face à ces actions, Orano a engagé deux procédures d'arbitrage international contre l'État du Niger, invoquant des violations de ses droits d'investisseur et des pertes financières importantes. Ces litiges sont actuellement en cours devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
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