Mali : La Cour met en garde contre les «faux témoignages » au procès de l'avion présidentiel
La cour suprême
La Cour suprême du Mali a lancé un avertissement ferme contre les tentatives de faux témoignages dans le cadre du très médiatisé procès de l'achat controversé de l'avion présidentiel et des équipements militaires, une affaire emblématique de la lutte contre la corruption au sommet de l’État.
Lors de l’audience du mercredi, le président de la Cour a rappelé avec insistance que « toute fausse déclaration sous serment serait poursuivie avec la plus grande rigueur ».
Il a souligné que la justice malienne « ne saurait tolérer de manœuvres visant à entraver l’éclatement de la vérité ».
Cet avertissement intervient alors que plusieurs témoins-clés ont été entendus au sujet de surfacturations, de procédures opaques et de possibles détournements de fonds publics liés à ces acquisitions réalisées entre 2013 et 2014, sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta.
L’affaire concerne l’achat d’un avion présidentiel évalué à plus de 20 milliards de francs CFA, ainsi que celui de matériel militaire pour un montant avoisinant les 69 milliards FCFA.
Plusieurs anciens hauts responsables maliens sont concernés par cette affaire.
L’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta est à l’origine de l’achat controversé, tandis que son ancienne ministre de l’Économie et des Finances, Bouaré Fily Sissoko, est détenue depuis 2021 pour des accusations de détournement de fonds publics.
Le directeur de cabinet de Keïta, Mahamadou Camara, a également été inculpé, mais reste en liberté provisoire après avoir versé une caution.
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