Afrique : Le « bon anglais » qualifié par Trump au sujet du président libérien suscite une vague de colère
Les récentes remarques du président américain Donald Trump sur le "bon anglais" du président libérien Joseph Boakai ont suscité de nombreuses critiques dans toute l'Afrique, beaucoup dénonçant ce commentaire qu'ils qualifient de condescendant et reflétant de l'ignorance au sujet du continent.
Ces éloges d'apparence inoffensive ont été prononcés mercredi lors de la rencontre entre Donald Trump à la Maison Blanche avec cinq dirigeants ouest-africains en visite, dont le président Boakai.
Suite au discours du chef de l'Etat libérien lors de la réunion, Donald Trump a exprimé sa surprise face au "bon anglais" de celui-ci, demandant même où son interlocuteur avait appris à parler "si magnifiquement", et en particulier si c'était "au Liberia". Joseph Boakai a confirmé avoir en effet été éduqué au Liberia.
Si le gouvernement libérien a minimisé l'incident, affirmant qu'il n'y eu aucune offense et que Donald Trump reconnaissait simplement l'accent du Liberia, influencé par les Américains, le tumulte que l'affaire a suscité auprès d'une grande partie du public africain, en particulier en ligne, a raconté une toute autre histoire.
Les internautes africains, dont beaucoup ont exprimé un sentiment d'indignation et de déception face au commentaire du président américain, ont fait part de leurs opinions avec force sur des plateformes comme X (ex-Twitter) et Facebook, rappelant que l'anglais est la langue officielle du Liberia, une nation par ailleurs fondée au 19e siècle par des esclaves américains affranchis.
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