Molare

L’onde de choc est immense dans le monde du divertissement ivoirien. Figure bien connue de la scène musicale et entrepreneur influent, Soumahoro Moryfere, plus connu sous le nom de Molare, traverse l’un des épisodes les plus sombres de sa vie. Victime d’un grave accident de la route le 2 juillet 2025, l’artiste se retrouve désormais derrière les barreaux.

Ce jour-là, alors qu’il se rendait à son lieu de travail, une défaillance mécanique de son véhicule a entraîné une perte de contrôle. Le choc, brutal, a coûté la vie à une passante, Elise Tolah, fauchée sur le coup. Le drame avait ému l’opinion publique, et les réactions n’avaient pas tardé à fuser, mêlant tristesse et interrogations sur les circonstances exactes de l’accident.

Deux semaines après les faits, l’affaire prend un tournant judiciaire. Ce jeudi 17 juillet, des sources proches du dossier ont confirmé à KOACI que Molare a été placé sous mandat de dépôt. Il a été conduit au pôle pénitentiaire d’Abidjan où il séjourne désormais, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.

Ce brusque revirement de situation marque une chute brutale pour celui qui, depuis deux décennies, a contribué à structurer l’industrie musicale urbaine en Côte d’Ivoire, multipliant les initiatives entre concerts, production, et mécénat culturel. L’homme qui faisait danser les foules se retrouve aujourd’hui confronté à une réalité bien plus austère : celle de la justice et de la perte humaine irréparable.

L’affaire suscite une vive émotion, tant dans le monde culturel que dans l’opinion publique, et relance les débats sur la responsabilité des personnalités publiques en cas d’accident impliquant des tiers.

Jean Chresus, Abidjan