Côte d'Ivoire : Abobo, une fillette de 11 ans victime de viol, un jeune homme arrêté quelques minutes après les faits
L'incriminé (Ph KOACI)
À Abobo, dans le quartier populaire de Plaque 1, un drame s’est noué dans le silence et l’horreur. Le 16 juillet 2025, une fillette âgée de seulement 11 ans a été victime d’un viol présumé, un acte odieux qui a bouleversé sa famille et mobilisé immédiatement les forces de l’ordre. C’est son oncle, le sieur C.A., qui, remarquant des signes inhabituels de souffrance psychologique et physique chez l’enfant, a décidé de briser l’omerta en se rendant sans tarder au commissariat du 15e arrondissement.
Très vite, les policiers, sous la direction du commissaire Ouattara Kader, déclenchent une enquête. La parole de la mineure, recueillie avec précaution et dignité, confirme les pires soupçons. Selon ses déclarations, elle aurait été contrainte à des actes sexuels par un jeune homme du quartier, âgé de 21 ans et connu sous les initiales O.C.K. Les faits se seraient déroulés dans un contexte de menace et sans le moindre consentement, la jeune victime étant totalement vulnérable face à son agresseur présumé.
Un examen médical est aussitôt requis par les enquêteurs afin d’étayer juridiquement les accusations. Les résultats confirment la matérialité des violences subies : les lésions relevées par les médecins sont compatibles avec une agression sexuelle violente. Sur la base de ces éléments médicaux et du témoignage direct de l’enfant, une opération rapide est organisée. Grâce à la vigilance des équipes sur le terrain, le suspect est interpellé dans un court laps de temps, à proximité du lieu des faits.
Entendu dans les locaux du commissariat, le mis en cause reconnaît sans détour les faits reprochés. Il est immédiatement placé en garde à vue, pendant que les procédures sont enclenchées pour sa comparution devant le parquet. Ce vendredi 18 juillet à 7h30, il est déféré devant le procureur de la République près le tribunal d’Abobo, où il devra répondre de cet acte d’une extrême gravité.
Cette affaire suscite une vive émotion dans la commune, relançant les interrogations sur la sécurité des enfants dans les quartiers populaires et la nécessité d’un encadrement plus strict. Elle met aussi en lumière l’importance de l’écoute au sein des familles et la réactivité des forces de l’ordre lorsqu’un signalement est effectué rapidement.
Jean Chresus, Abidjan
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