Côte d'Ivoire : A Trois mois de la présidentielle, le Roi du Sanwi alerte sur un climat de confrontation manifeste et invite les politiques à éviter les erreurs du passé
Dans un contexte national marqué par des tensions croissantes et une inquiétude palpable face à la résurgence de discours clivants, Sa Majesté OKATAMANSSO OTUMFUO OMANCHINNIN AMON N’DOUFFOU V, Roi du Sanwi, a adressé une lettre ouverte bouleversante à la Côte d’Ivoire. Une lettre, empreinte de sagesse, d’amour maternel et de lucidité historique, dans laquelle le Royaume Sanwi interpelle la Nation toute entière, ses dirigeants comme ses citoyens, sur l’urgence de préserver la paix.
Dans ce texte intitulé « Lettre ouverte d’une mère (le Royaume Sanwi) à sa fille légitime qu’est la Côte d’Ivoire », le Royaume prend la parole à la première personne, en tant que mère spirituelle et historique de la Côte d’Ivoire. Ce lien symbolique remonte au 10 mars 1893, date de la naissance officielle de la colonie qui deviendra l’actuel État ivoirien, dont le Sanwi, entité traditionnelle du Sud-Est, se revendique comme l’un des berceaux fondateurs.
Dans un ton grave mais empreint d’affection, Sa Majesté s’adresse à « sa fille », la Côte d’Ivoire, face au danger d’un nouvel affrontement qui couve dans les cœurs et les esprits.
« Tes enfants, nos enfants, ceux que nous avons vus naître, grandir, rire ensemble, sont au bord d’un gouffre. »
La lettre ne cite aucun fait précis, mais son message est clair : il s'agit d'un cri du cœur contre les menaces de division, les tentations de vengeance, et les discours porteurs de haine. Le Roi du Sanwi exhorte la Nation à ne pas céder à la violence, à ne pas laisser les rancunes anciennes déterminer l’avenir.
« Dis à tes enfants […] que le sang d’un frère, d’un voisin, d’un ancien ami, ne lave aucune honte et ne redonne aucun honneur. »
Par cette lettre ouverte, Sa Majesté souhaite prévenir ce qu’il pressent comme une dérive évitable, un glissement lent mais réel vers un climat de confrontation.
L’un des passages les plus marquants de la lettre appelle les femmes, mères, sœurs, filles, à se lever comme gardiennes de la vie et de la paix.
« Si les hommes ferment leur cœur, adresse-toi aux femmes. Aux mères. Car ce sont souvent elles qui portent le poids après la guerre. »
Ce message puissant s’adresse à la société entière, mais surtout à la conscience féminine collective, souvent mise à l’écart des débats politiques, alors qu’elle est en première ligne des conséquences sociales et humaines des conflits.
Au-delà de la posture morale, le Roi Amon N’Douffou V rappelle que l’histoire de la Côte d’Ivoire n’est pas vierge de souffrances, mais que ces douleurs passées doivent servir d’ancrage pour éviter la répétition des erreurs. Il appelle la Côte d’Ivoire à incarner la paix, à parler haut, même si sa voix « tremble » ou « se brise », et à refuser les logiques de camps ou d’exclusion.
Cette lettre ouverte, bien qu’issue d’une autorité traditionnelle, dépasse le cadre protocolaire pour toucher à l’universel. Elle est un plaidoyer fort, presque poétique, qui puise dans l’image de la maternité pour rappeler que, comme la vie, la paix est fragile, précieuse et toujours à reconstruire.
À travers cet appel du Royaume Sanwi, c’est une Côte d’Ivoire plus grande, plus lucide et plus solidaire qui est convoquée. Le message de Sa Majesté Amon N’Douffou V est clair : le temps est venu de désamorcer les tensions, de prévenir plutôt que de réparer, de parler avant qu’il ne soit trop tard.
Wassimagnon
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Est-ce qu'ils vont t'écouter ???>>> Tant que le pouvoir politique transformera brutalement des personnes vulgaires en dieux et deesses vivants, il y aura toujours des troubles en RCI.
-Cher Roi, avec tout le respect que je vous dois (moi un inconnu),... vous avez pris une bonne initiative, mais il faut aller jusqu'au bout de votre démarche en vous servant des usages et coutumes africaines, et même des usages et coutumes chez les humains tout court. -Lorsqu'il y a un désaccord, un litige, un conflit dans nos société africaines où il n'existait pas de prisons (dans nos traditions), c'est la manifestation de la VÉRITÉ, et les excuses de l'auteur du dommage qui permettent la résolution des conflits. Dans les sociétés modernes, c'est à l'institution judiciaire IMPARTIALE qu'on confie la mission de régler les conflits. L'institution judicaire qui a l'obligation de trancher le litige, n'enverra jamais DOS À DOS le défendeur et le demandeur, pour maintenir le statu quo. Maintenir le statu quo, en demandant à tout le monde de se calmer, c'est faire du tort à la partie qui se réclame VICTIME. -Permettez moi de dire que, ce qui est souvent présenté comme "discours anti, ou de haine", ne sont rien d'autres que des revendications de la partie qui se dit VICTIME. Lorsque l'homme politique sénégalais (Ousmane Sonko) demande à la puissance coloniale de "lever son genou du coup des africains", c'est une triste vérité. Quand les dirigeants français prennent un tel propos pour de "lanti-français", c'est une erreur comportementale. Ce qui est demandé n'est rien d'autre qu'un RÉÉQUILIBRAGE de relations déséquilibrées. Concernant le cas ivoirien, le rattrapage ethnique (de la bouche même du chef de l'état), le contrôle total des forces de défense, de tous les centres de pouvoir, les résultats des différents concours, les déguerpissements de gens SANS DÉFENSE, le non respect de la constitution, de la loi électorale (LRE annuelle non respectéé), le deux poids deux mesures dans les affaires judiciaires ne peuvent continuer, les exclusions des principaux leaders de l'opposition, etc. etc. -Alors cher Roi, contactez vos homologues chefs et Rois, ... en ayant pour boussoles le courage et la vérité. Avec tout mon RESPECT !!
"Si les hommes ferment leur cœur, adresse-toi aux femmes..." : Alors là, les ivoiriennes NOUVELLES sont aux antipodes de cette image. Mêmes les femmes élues NOUVELLES, insultent comme c'est pas permis les autres. Certaines ivoiriennes NOUVELLES vont jusqu'à vouloir FRAPPER des hommes à la CEDEAO là-bas...bref !! on ne sortira pas du trou par une baguette magique.
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