Côte d'Ivoire-Burkina : Détenu à l'École de Gendarmerie, l'activiste burkinabè Alino Faso retrouvé mort dans sa cellule
Alino Faso
Un événement tragique s’est produit, le jeudi 24 juillet 2025 à l'École de Gendarmerie d'Abidjan. L’activiste burkinabè Traoré Alain Christophe, connu sous le nom d'Alino Faso, a été retrouvé mort dans sa cellule à 7 heures 30.
Alerté, le Procureur de la République s'est rendu sur les lieux pour superviser la situation et a ordonné l'intervention du médecin légiste de la Gendarmerie Nationale afin de procéder aux constatations nécessaires et à un examen externe du corps.
Les résultats de l'autopsie ont révélé que Monsieur Traoré s'était pendu à l'aide de son drap de lit, après avoir tenté, sans succès, de se couper les veines du poignet. Ce décès a été classé comme un suicide, mais des enquêtes sont actuellement en cours pour élucider les motifs et les circonstances entourant cet acte tragique.
Traoré Alain Christophe avait été interpellé le 10 janvier 2025 et faisait face à de graves accusations, notamment d'intelligence avec des agents d'un État étranger, ce qui pourrait nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d'Ivoire, ainsi que des faits de complot contre l'autorité de l'État. Il était également poursuivi pour la diffusion de fausses informations susceptibles d'affecter le moral de la population, le rassemblement de renseignements nuisibles à la défense nationale, et des accusations d'espionnage.
Les résultats des enquêtes en cours seront cruciaux pour comprendre les circonstances entourant ce drame et pour garantir la transparence dans le traitement des affaires judiciaires sensibles.
Wassimagnon
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Bien triste nouvelle, mourir en cellule, ce n'est pas souhaitable.
The straw that broke the camel's back !!
Doyi!!! Donc pour un fait qui a eu lieu le 25 on attend le 27 un dimanche dans la nuit pour pondre un communiqué laconique comme ça. énième acte des signes qui ne trompent pas. Allons seulement. Dieu nous jugera tous
Un assassinat … mon avis les responsables et commanditaires sont sous nos yeux , les enquêtes expéditives bidons ne changeront pas grand chose. Condoléances à sa famille et que son âme repose en paix
ASSASSINAT! Ils ont torturé le gars pendant des mois, espérant qu'ils leur fournissent des informations sur le Burkina( l'AES) et aussi lui faire avouer des choses qui ne sont pas vraies. Vue la gravité de ce qui s'est passé pendant sa détention, c'était impossible de le laisser sortir vivant. Ils l'ont tout simplement assassiné. Après le 25 octobre, les vraies enquêtes sur ce énième assassinat débuteront. Un régime barbare de vauriens. Tampiri yawoto
Nous y passerons toutes et tous, bourreau comme victime ! Quand et comment, nul ne le sait. RIP et yako aux familles éplorées.
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