Christelle Eboa

Depuis hier soir, la toile camerounaise est en ébullition. Des vidéos explicites impliquant des fonctionnaires de police de haut rang fait le tour des réseaux sociaux, provoquant une onde de choc sans précédent au sein des forces de l'ordre.

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Au cœur de cette affaire, trois personnalités de la police camerounaise : Christelle Eboa, Officier de Police de 2e grade (OP2) en service au Commissariat Central n°1, apparaît comme l'actrice principale des vidéos compromettantes.

Le Commissaire Divisionnaire Josué Ossomo, jusqu'alors Délégué Régional du Centre de la Police par intérim, figure comme le « réalisateur » de ces enregistrements. C'est dans son bureau que les scènes ont été filmées, et on peut l'entendre dans certaines vidéos répondre au téléphone pendant que les événements se déroulent.

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Une troisième femme, également Commissaire apparait dans les vidéos.

Les vidéos révèlent des pratiques sexuelles impliquant les deux femmes sous le regard voyeur du Commissaire Divisionnaire.

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Réaction de la hiérarchie

Face à l'ampleur du scandale, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguele, a réagi avec célérité. Dès 8 heures ce matin, deux suspensions ont été prononcées : Christelle Eboa a été immédiatement suspendue de ses fonctions. Le Commissaire Divisionnaire Josué Ossomo a été relevé de son poste de Délégué régional du Centre

Le Commissaire Divisionnaire Armand Abena a été désigné pour assurer l'intérim à la tête de la Délégation Régionale du Centre, remplaçant au pied levé son prédécesseur englué dans ce scandale sexuel.

Cette affaire constitue un véritable séisme pour la police camerounaise, déjà considérée comme « le corps le plus corrompu du pays ».

Les réseaux sociaux camerounais vibrent au rythme de cette « nouvelle série », depuis 24 heures.

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-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com