Côte d'Ivoire : Abobo, des voleurs nocturnes d'une pharmacie démasqués, le chef de bande toujours en cavale
Voleur nocturne dans une pharmacie
Un cambriolage méticuleusement orchestré a troublé la quiétude de la commune d’Abobo dans la nuit du 21 au 22 juillet 2025. C’est la pharmacie Myria qui a été ciblée, victime d’un vol dont le butin comprenait notamment deux unités centrales d’ordinateur et divers objets de valeur. Le ou les auteurs avaient opéré dans la discrétion la plus totale, sans laisser de traces immédiates. Du moins, le croyaient-ils.
Ce n’est que quelques jours plus tard, après le dépôt d’une plainte formelle, que l’antenne nord de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) d’Angré est saisie de l’affaire. Dès lors, une traque silencieuse mais implacable s’enclenche. Les enquêteurs, aguerris à ce genre de dossiers, croisent informations, surveillances et recoupements pour reconstituer le puzzle.
Le premier maillon de la chaîne tombe au petit matin du mardi 29 juillet, à Abobo-Cinécool. L’individu, connu sous l’alias Manzalé, est repéré et interpellé sans résistance. Face aux preuves et à la rigueur de l’interrogatoire, il passe rapidement aux aveux. Il reconnaît sa participation au cambriolage et cite deux autres complices : un certain "Papa", ainsi qu’un homme surnommé "Le Boss", qu’il désigne comme l’architecte de toute l’opération.
Deux jours plus tard, le jeudi 31 juillet, une nouvelle intervention de la BRI aboutit à l’arrestation de "Papa", retrouvé dans un kiosque à café, toujours à Abobo. Lui aussi finit par craquer. Il confirme non seulement sa propre implication, mais désigne "Le Boss" comme le cerveau du vol, celui qui a tout planifié dans l’ombre.
Si deux des protagonistes sont désormais sous les verrous et ont été traduits devant la justice, l’affaire reste partiellement ouverte. Le troisième membre du groupe, ce mystérieux "Boss", demeure introuvable. Mais pour les enquêteurs, ce n’est qu’une question de temps. Les recherches se poursuivent activement pour retrouver le dernier fugitif et boucler ce dossier qui, s’il a débuté dans l’ombre, ne s’achèvera que sous les projecteurs de la justice.
Jean Chresus, Abidjan
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