Côte d'Ivoire : Vavoua, l'assassin présumé de l'instituteur arrêté après plusieurs jours de cavale
Le présumé meurtrier (Ph Koaci)
La quiétude de la petite localité de Néouléfla, à une quinzaine de kilomètres de Vavoua, a été brutalement rompue le 12 août dernier, comme nous le rapportions dans nos précédents articles. Ce soir-là, une altercation dans la cour de l’école primaire publique a tourné au drame, coûtant la vie à l’instituteur Prao John Alex, figure respectée et aimée de son village.
Selon les premiers éléments recueillis, c’est à la suite d’un différend que le nommé K. S. aurait violemment asséné un coup fatal à l’éducateur, à l’aide d’un chevron. Grièvement atteint à la tête, l’enseignant a été aussitôt évacué vers le Centre hospitalier régional de Daloa, puis transféré à celui de Bouaké. Malgré les efforts des médecins, il a succombé à ses blessures, plongeant ses collègues, ses élèves et toute la communauté éducative dans le deuil.
La nouvelle a rapidement dépassé les frontières du village. Des enseignants, réunis au sein de leurs syndicats, ont exprimé sur les réseaux sociaux leur tristesse et leur indignation, réclamant que justice soit faite pour leur confrère tombé dans l’exercice de sa mission.
Pendant cinq jours, l’auteur présumé du crime a tenté d’échapper aux recherches. Mais grâce à la collaboration des unités de police de Vavoua, de Néouléfla et d’Alepé, et à l’exploitation d’informations jugées fiables, les forces de l’ordre sont parvenues à localiser sa position. L’homme a finalement été appréhendé le dimanche 17 août 2025, peu avant 22h30, à l’entrée de la ville d’Alepé.
Conduit dès le lendemain sur les lieux du drame, K. S. devra désormais répondre de ses actes devant la justice. Ce meurtre, qui endeuille une famille et prive des dizaines d’élèves de leur instituteur, résonne comme un rappel tragique de la vulnérabilité de ceux qui, au quotidien, portent la lourde responsabilité de transmettre le savoir.
Jean Chresus, Abidjan
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Dans le précédent article il était question ''d'agresseurs''. Et maintenant vous nous parlez d'un seul individu...
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