Alexis Leroi

Depuis quelques jours, une atmosphère de crispation règne dans un village de Bingerville, suite à l’interpellation d’Alexis Ahouo Leroi dans la nuit du mardi au mercredi 21 août 2025. Selon plusieurs sources locales, l’homme, connu pour sa proximité avec le clan de Djomo Hyacinthe, aurait été arrêté dans des circonstances encore floues. Depuis, des partisans revendiquent sa libération et ont lancé un mot d’ordre appelant à la fermeture des magasins du village, ce qui perturbe fortement les activités économiques et la vie quotidienne des habitants.

Alexis Ahouo Leroi, présenté par beaucoup comme le porte-parole de Djomo Hyacinthe dans le différend autour de la chefferie, n’a jamais officiellement reconnu l’autorité du chef Abito, désigné par l’État. Cette situation, déjà sensible, semble s’être compliquée après son arrestation. Certains évoquent une affaire immobilière à l’origine de l’interpellation, tandis que d’autres estiment qu’il s’agirait plutôt d’un épisode lié à la querelle de légitimité autour de la chefferie du village.

Dans cette atmosphère de rumeurs et d’incertitudes, les versions se multiplient. Des voix affirment qu’Alexis aurait subi des pressions pour signer un document reconnaissant officiellement le chef Abito, ce qu’il aurait toujours refusé de faire.

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Mais pour l’heure, aucune source officielle ne confirme ces informations, et son lieu exact de détention reste inconnu, alimentant davantage l’inquiétude de ses proches et les tensions au sein de la communauté.

Alors que les habitants espèrent un retour rapide à la sérénité, les observateurs appellent à la prudence et au dialogue afin d’éviter toute escalade. L’affaire révèle une fois encore combien les rivalités autour des questions de chefferie peuvent fragiliser l’équilibre social et économique des villages, si elles ne trouvent pas de solution consensuelle et pacifique.

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Jean Chresus, Abidjan