RDC : Joseph Kabila réagit à la réquisition de la peine de mort contre lui
L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a rompu le silence après la réquisition de la peine capitale prononcée contre lui le 22 août par la Haute Cour militaire, où il est jugé par contumace.
Accusé de trahison, complot, complicité avec le groupe armé AFC/M23 soutenu par le Rwanda, crimes de guerre, viols et apologie, Kabila a choisi de s’exprimer à travers un texte consulté par KOACI.
Dans ce document, il dénonce une « instrumentalisation de la justice » par son successeur Félix Tshisekedi et accuse le pouvoir actuel de vouloir « réécrire l’histoire » en le transformant en bouc émissaire des violences persistantes dans l’Est du pays.
L'ex-chef d'État qualifie ces accusations "mensongères et politiquement motivées", orchestrées par un leadership "désespéré" qui veut "échapper à ses propres responsabilités".
"Aucun élément de preuve n’a été apporté pour soutenir ces accusations", affirme celui que l'on surnomme le "raïs" (chef suprême).
Et d'ajouter : "Ce procès n'a rien à voir avec la Justice."
Le jugement de ce procès par contumace, qui a débuté le 25 juillet, doit être rendu dans les prochains jours.
L’ancien chef de l’État, qui vit loin de la scène publique depuis la fin de son mandat en 2019, interpelle également la communauté internationale.
Il demande que « la vérité sur les véritables parrains de la guerre à l’Est » soit mise en lumière, évoquant sans les nommer certains pays voisins et acteurs régionaux.
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