Côte d'Ivoire : Après le verdict du Conseil Constitutionnel, le PDCI n'appellera pas au boycott des élections mais martèle : « Ils nous auront en face, on va s'affronter »
Akossi Bendjo (Ph)
Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) a réagi une nouvelle fois à l’invalidation de la candidature par le Conseil Constitutionnel de son président, Tidjane Thiam, à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.
Par la voix de vice-président, Noël Akossi Bendjo, le parti de l’opposition, rejette fermement ce qu’il considère comme « une dérive autoritaire et une instrumentalisation de la justice ».
Selon le PDCI, il s’agit d’une « loi à géométrie variable » appliquée pour servir « les intérêts d’un régime obsédé par la confiscation du pouvoir » et d’un « acharnement contre un homme dont la compétence et le rayonnement international font honneur à notre nation ».
Face à cette situation, l’ancien Maire du Plateau et son parti ont réaffirmé leur soutien indéfectible à Cheick Tidjane Thiam, présenté comme leur seul et unique candidat à la présidentielle.
« Nous participerons à cette élection avec notre seul candidat Tidjane Thiam », a informé le vice-président Akossi Bendjo. Ajoutant qu’« Il n’y aura pas de boycott, ce serait trop facile. Ils nous auront en face, on va s’affronter ».
Tout en appelant ses militants « à la mobilisation, à la vigilance et à la discipline », le PDCI-RDA a également interpellé la communauté internationale ainsi que les forces vives de la nation sur « le danger qui menace la paix et la cohésion nationale ».
Le parti invite par ailleurs le peuple ivoirien « au combat pour l’avènement d’une autre Côte d’Ivoire que celle qui nous est offerte aujourd’hui, une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère », a conclu Bendjo.
Donatien Kautcha, Abidjan
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De nos jours, prendre des armes pour renverser un pouvoir politique, n'est plus la meilleur voie. La RCI n'a pas bougé sur le plan politique, d'un millimetre, depuis fin 1993. Politiquement, la RCI est comparable á une jungle animale
On a la confirmation que le dictateur de sindou a toujours eu peur de competir face aux gros poids de l'opposition.
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