La situation des six agents de la DARA (Direction de l’Aménagement Rural et de l’Agriculture), arrêtés puis transférés au Burkina Faso, continue de préoccuper l’opinion publique ivoirienne. Ce mercredi 17 septembre 2025, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, s’est exprimé sur le sujet, appelant à la prudence et à la patience.

Selon le ministre, le gouvernement est engagé dans des discussions diplomatiques avec les autorités du pays voisin pour obtenir la libération des agents ivoiriens.

« Nous continuons à discuter avec les autorités burkinabè. Vous connaissez les pratiques : sur ces questions, nous faisons preuve de grande discrétion. Ce sont des discussions complexes qui nécessitent de la prudence. Il ne faut pas commettre de maladresse », a déclaré Amadou Coulibaly.

Il a tenu à rappeler que la voie diplomatique est celle qui a toujours permis à la Côte d’Ivoire d’aboutir à des solutions durables dans des situations similaires : « Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce type de situation. Et chaque fois, c’est la négociation, la sagesse, le dialogue qui ont prévalu. C’est un chemin parfois long, mais c’est le seul qui garantit des résultats sans dégâts collatéraux. »

À l’endroit des familles des agents détenus, le porte-parole a lancé un message de solidarité et de confiance : « C’est l’occasion de dire aux familles de ces agents de la DARA de continuer à faire confiance à l’État. Leurs proches ne sont ni oubliés, ni abandonnés. Nous restons pleinement mobilisés pour qu’ils puissent rejoindre leurs familles dans les meilleurs délais. »

Pour l’heure, aucune date précise n’a été avancée quant à un éventuel retour des agents en territoire ivoirien. Mais le gouvernement assure qu’il travaille sans relâche à leur libération, dans un esprit de coopération et de respect mutuel avec les autorités burkinabè.

Wassimagnon