George Weah et son épouse Clar (ph)

L’ancien Président du Liberia, George Manneh Weah, a témoigné sa reconnaissance à Dieu et a révélé que grâce à sa femme, Clar Marie Duncan, ils ont échappé de justesse à l’incendie qui s'est produit tard dans la nuit du mardi 23 septembre 2025 dans sa résidence située sur la 9e Rue à Sinkor, Monrovia.

Lors d’un culte dominical le 28 septembre 2025 à Monrovia, Weah a rompu le silence et a déclaré aux membres de l’église Forkay Klon Jlateh Fellowship Center de Paynesville que « Mon retour au Liberia a été bouleversant. De retour chez moi, ma femme m'a dit : Nous dormirons au Rehab ce soir, pas à la 9e Rue à Sinkor. Je suis resté silencieux et je l'ai écoutée ».

Apres avoir accepté la requête de sa femme pour passer la nuit dans une autre résidence, Weah a ajouté que « malheureusement, quelqu'un m'a appelé plus tard pour me dire que ma maison située sur la 9e Rue est en feu. J'ai simplement dit à la personne. Gloire à Dieu ! ».

En rappelant un fait similaire précèdent, Weah a déclaré que la première fois, « des gens ont tiré sur notre maison et ont tenté d'y mettre le feu, mais Dieu m'a délivré. Cette fois, c’est un incendie dans ma chambre ».

En rendant son témoignage, l’ancien Président a évité de confirmer les allégations de tentative d'assassinat, mais a exhorté les libériens à « croire en Dieu en tout temps ».

Enquête

Sur l’enquête qui a été ouverte après cet incendie, les sapeurs-pompiers au Liberia ont déclaré que l'incendie s'est déclaré vers 00 h 48 dans la chambre de Weah, au premier étage, endommageant un lit, et une fenêtre avant d'être maîtrisé vers 1 h 20.

Après l'alerte, deux unités de renfort et une ambulance ont été dépêchées sur les lieux. L'incendie a été maitrisé aux alentours de 2 heures et aucun blessé n'a été signalé. D’après les premiers constats établis, il ressort que l’incendie serait dû à une panne électrique mais cette supposition n’est pas encore confirmée de source officielle.

Le parti d’opposition, la Coalition pour le Changement Démocratique (CDC), de Weah, a qualifié l'incident d'« attaque préméditée » contre son dirigeant politique, dénonçant un harcèlement systématique contre l'ancien Président et ses partisans après son départ du pouvoir.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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