Abike Dabiri-Erewa, la présidente de la NiDCOM (ph)

La Commission des Nigérians de la Diaspora (NiDCOM) au Nigeria a démenti les informations selon lesquelles des nigérians expulsés des États-Unis auraient été abandonnés au Togo après avoir été prétendument déposés par les autorités ghanéennes.

Ce démenti a été fait le samedi dernier au journal PUNCH au Nigeria par Abdur-Rahman Balogun, le directeur des médias, des relations publiques et des protocoles de la Commission des Nigérians de la Diaspora (NiDCOM).

Phase de documentation

Dans son démenti, la NiDCOM a précisé que les nigérians concernés ne sont pas abandonnés, mais qu'ils reçoivent des documents d'identité dans le cadre d'une procédure d'expulsion spéciale. La Commission a expliqué que ces nigérians sont dans un processus de documentation car leur expulsion est particulière contrairement à d'autres.

Sur la genèse de cette affaire, Balogun a rappelé qu’après l’arrivée des expulsés au Ghana, le gouvernement ghanéen a récupéré ses nationaux, en a envoyé d'autres via le Togo et a ensuite précisé que « Je pense donc qu'ils sont soumis à un profilage, et non qu'ils sont bloqués ; ils sont toujours en cours de profilage ».

Balogun a éclairci que le Ghana a conclu un accord avec le gouvernement américain pour accueillir temporairement les personnes expulsées de la sous-région ouest-africaine avant de les renvoyer dans leurs pays respectifs.

Précision sur les expulsés

Sur la nature des nigérians expulsés et autres en attente d’être expulsés des Etats-Unis, la NiDCOM a révélé que ces personnes ne sont pas des rapatriés ordinaires, mais des personnes déjà condamnées pour des crimes aux États-Unis ou reconnues coupables d'infractions à la législation sur l'immigration. Cette procédure dira-t-il motive leur maintien au Togo pour identification avant leur retour au Nigéria.

Le porte-parole du NiDCOM a dévoilé que les États-Unis ont précédemment annoncé leur intention d'expulser des milliers de nigérians, dont certains se trouvent déjà dans des camps de détention en attente de rapatriement.

Soulignons que ce démenti et ces précisions sont intervenus après que des allégations de l'un des expulsés qui a affirmé que les autorités ghanéennes l'ont secrètement déplacé, lui et d'autres ouest africains, d'un camp militaire et pour les abandonner au Togo.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

- Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –